À travers cet ouvrage
Olivier Mongin présente les mutations que l'espace urbain subit depuis deux siècles. En s'appuyant sur le cas typique des mégalopoles, il développe ainsi une appréhension globale de l'interaction entre espace public et espace privé. L'émergence de villes-monde comme Tokyo indique, selon lui, une prédominance de plus en plus tangible des flux au détriment des lieux. le réseau tentaculaire que forment les grandes villes de notre planète réinterroge alors de fait notre conception du « vivre ensemble ».
Il me semble que la question que se pose continuellement
Olivier Mongin est la suivante : qu'avons à perdre et à gagner en nous immergeant dans les flux à tendance immatérielle de la mondialisation ? Une question à laquelle il tente de répondre en dressant une comparaison subtile entre les villes moyennes de la « Vieille Europe », où subsiste encore par petites touches architecturales un certain idéal de la cité, et les agrégats urbains extensibles du tiers monde (Lagos, le Caire…). Là où l'analyse de l'auteur pêche, c'est qu'à force de vouloir nous convaincre de la multiplicité des mutations urbaines all over the world celui-ci s'égare souvent dans des (...)
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http://leslecturesdares.over.. Commenter  J’apprécie         00