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Critique de BibiOTek


Alors que la mort d'une personne est synonyme de deuil pour ses proches, elle est synonyme de business et de potentielle richesse pour d'autres. Car cette personne laisse des biens derrière elle et le boulot d'une bande bien mal famée est justement de tout récupérer avant que la famille du mort tombe dessus. Comment c'est possible ? Un simple arrangement entre les employeurs de la bande et la police locale. Une seule règle : ne rien garder pour eux, tous les biens sont stockés, répertoriés, estimés et mis aux enchères. L'argent revient aux employeurs malfrats dont nous ne savons rien, la bande n'est pas chère payée pour être au contact récurrent de la mort et de l'insalubrité des lieux.

Parmi eux se trouve Derrick, pour qui est consacré le premier des six tomes qui composent la série. Derrick, tout comme ses compères, a une vie minable et dépense le peu qu'il gagne dans le bar du coin. Mais un beau jour il trouve dans la maison d'une vielle dame décédée une bague d'une grande valeur et décide de la garder. S'ensuit une série de péripéties qui ne laissent indifférent ni la bande de Derrick ni le lecteur qui en prend plein la vue.

RIP est une bande dessinée mortelle. La mort est omniprésente dans l'histoire et donc dans les dessins. Parfois très crus, sombres et explicites, ils mettent tout de suite le lecteur dans une ambiance morbide. le scénario est bien trouvé, tout s'enchaîne bien et laisse présager d'autres tomes à la hauteur du premier. L'histoire a beau être glauque, elle contient néanmoins beaucoup d'humour et devrait plaire aux amateurs de polar pour peu qu'ils aiment les insectes !
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