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Critique de Vance


[...] Ainsi, malgré les courbes voluptueuses des nombreuses femmes ornant ces aventures, c'est bien sur le caractère décalé que se porte l'intérêt principal de l'oeuvre. Avec des titres comme the Moth-Women of the Myriad Moons ou the Witch of the World's End, on nage en plein délire entre les chroniques de Pellucidar et les sagas de Philip José Farmer. Ca respire l'esprit des pulps, ces magazines des années 40 imprimés sur du papier de mauvaise qualité et qui attiraient l'attention par des couvertures de mauvais goût mettant presque invariablement en scène de faibles femmes confrontées à des montres répugnants. Ici, cette facette revival new age est complètement assumée. Jonni affrontera des mites femelles géantes, Cancer Bleu (la dernière représentante des cancers cybernétiques) et la Comtesse Conclusion (traduction pourrie de the Empress of the End), sera capturée dans un sérail cosmique, empoisonnée par un nano-pollen artificiel, ira rechercher la Lune dans la collection du séduisant Moonjacker et protègera des pèlerins emportés par une vague temporelle. Un autre chrono-paradoxe la mettra enfin face à face avec son oncle, celui-là même dont elle a vu le crâne attestant sa mort…
C'est plaisant, malgré une trop grande propension à orienter sexuellement les personnages (pas une page sans un corps de rêve – même les statues, les bâtiments ou encore les fruits de certains arbres semblent là pour satisfaire la libido des mâles) ; si on accepte ce postulat, les dessins s'avèrent très agréables, Arthur Adams excellant dans la description de paysages farfelus (les premières visions du Grand Agrégat ou la collection de lunes du Moonjacker valent le coup d'oeil). Certaines répliques bien choisies accentuent le caractère baroque et léger : Oh oui, tu travailleras à l'horizontale ! ou encore Hé ho ! Plus haut les yeux, mon grand ! Dommage que la traduction ne suive pas, et que les correcteurs aient omis quelques coquilles.
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Lien : http://journal-de-vance.over..
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