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Critique de Ubikson


Une autre création d'Alan Moore, que j'ai trouvé ici au final assez peu inspiré.

Bien évidemment, il y a pléthore de bonnes idées (c'est Alan Moore, quand même) et si le dessin est bon, l'histoire - en tout cas dans ce tome 1 - n'est pas franchement palpitante.
Peut-être parce que Semic a publié la série en même temps que 10th Muse, qui nous ressort à peu près la même thématique, et le peu de durée de vie et d'intérêt de "la dixième muse", plus orientée mythologie gréco-romaine a certainement joué dans cette comparaison avec Promethea.

La série d'Alan Moore est plus ambitieuse, elle ne s'embarrasse pas de mythologie(s), mais englobe la totalité de l'imaginaire, à la manière d'ImaginationLand de la série South Park.
Promethea est un personnage fictif, qui n'existe que parce que l'imagination humaine lui donne vie. Croire en elle, c'est lui donner corps. le principe de base de toute religion en somme.

Il est quand même extrêmement difficile de ne pas faire de comparaison avec Wonder Woman, l'amazone de DC. Si les origines sont différentes, la volonté et la force sont équivalentes chez les deux personnages. Mais à trop créer une situation alambiquée pour sa Promethea, Alan Moore créé la distance. Alors qu'on vient de lire seulement 4 numéros, on a déjà une foule d'ennemis et de personnages, des mages, des Temples, des incarnations passées...

Justement, ces incarnations passées qui discutent le bout de gras, voilà un concept intéressant. Si la chose se faisait chez DC, ça promettrait des réunions intéressantes. Quand on pense à toutes les incarnations de Flash, de Green Lantern ou même de Batman ou Superman, il serait judicieux, voire goûteux de les voir en pleine réunion. Mais là n'est pas la question...
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