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Critique de Villebard


S'agit-il d'exorcisme comme le laisse supposer l'auteur, avouant que la peur a souvent été un moteur puissant des actions des hommes, des siennes en tous cas. Une quête ? de son graal personnel, lui seul peut répondre et le lecteur aura son appréciation, surtout ceux qui ont voyagé, un peu, beaucoup, passionnément. La quête se transforme vite en calvaire, le prix de la rédemption ? Il va devoir affronter au cours de ces mois de voyage, d'errance, le froid nocturne, la chaleur diurne, les insectes, la végétation agressive, les poux, les scorpions, les tempêtes de sable, en cocktails répétitifs. Les chameaux ne sont pas des animaux de compagnie, braves et serviables à coup sûr, mais aussi agressifs, vindicatifs et qui ont le mauvais goût de mourir en route. A cela s'ajoute l'accompagnement, souhaité ou contraint, de “guidesˮ qui pensent souvent à arnaquer le voyageur, mensonges, mauvaise fois, violence contenue… On est loin de la soi-disant solidarité des gens du désert. Ne lui parlez pas des Touaregs et de leur “amour de la libertéˮ ! Des brigands et des voleurs, de toute éternité. La solidarité existe aussi car il n'aurait pas survécu aux épreuves sans le secours, l'eau, un peu de nourriture, quelques dattes… Il constate, sans rien découvrir, le sort des femmes et le mépris que les hommes leur témoignent, simples animaux de compagnie et de travail, machines à faire des enfants. de nos jours il serait accusé d'islamophobie ! Il abandonne son projet à Tamanrasset, au seuil de l'épuisement. Non sans les regrets et la culpabilité qui les accompagne. Comment on revient à la vie “de tous les joursˮ après une telle expérience ? Il ne le dit pas. Un voyage à faire, m^me par procuration, à n'en point douter.
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