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Critique de BobPolar


C'est l'univers de la crapule qui sévit sous cette Canicule qui circule, déambule, manipule, pullule. Ainsi l'on découvre une flopée de fripouilles qui zigouillent, magouillent, trifouillent, tripatouillent, écrabouillent, s'embrouillent. Toutes les mafias semblent s'être réunies - comme une escouade de mouches qui a reniflé un étron - dans cet espace plus sec que la guitare sèche de Manitas de Plata. On est dans le sud de l'Espagne, on est à quelques encablures de l'Afrique, on est à Los Angeles (Andalousie).

Il y a cette histoire d'eau frelatée. Et puis on entre dans le cercle privée des canailles. Les canailles subissent la crise. Ils ont quelques boutons de chaleur supplémentaires avec cette putain de légalisation qui approche. L'ambiance est tendue. Une canaille tendue ça fait des dégâts. Ca trahit et exécute à tout va. Et ça tourne pas en rond comme les mouches sus-citées. Ca fonce ! L'auteur refile des suées terribles à ses nombreux personnages. On retiendra le pharmacien qui étanche sa soif avec de l'alcool - on le verrait bien s'agiter lentement chez les Frères Coen - et dont les ennuis vont naître pour une histoire d'eau. On retiendra ce drôle de gitan qui doit pousser la chansonnette, s'il a terminé son verre. Et partout des nids de vipères qui, de vengeances en manipulations, d'affronts en trahisons, vont jouer à celui qui pisse le plus loin. Nettoyage à sec.[...]
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