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Critique de florencem


J'ai lu le premier tome en anglais. J'avais plus ou moins accroché mais The Ravens avait tout de même des défauts. J'étais pourtant intriguée de voir ce que les deux auteures allaient imaginer pour la suite, car clairement il y avait du potentiel, et puis aussi des questions sans réponse. Malheureusement, j'ai assez vite déchanté… Les défauts du premier sont toujours présents et il y en a d'autres qui sont venus s'installer… Là où je penser passer un bon moment, j'ai fini par m'ennuyer…

Nous retrouvons le Coven après quelques temps de repos depuis les derniers événements qui ont secoué les Kappa. Les jeunes femmes ont dû faire le deuil de plusieurs de leurs camarades et Scarlett essaye tant bien que mal de tenir son nouveau rôle de présidente. Remplacer Dahlia n'est pas chose facile. Mais la jeune femme peut compter sur Vivian pour la soutenir. du moins jusqu'à que la magie commence à dérailler autour des sorcières.

J'étais prête à vivre l'aventure, vraiment. J'avais un gros faible pour le couple Jackson et Scarlett et tout ce que leur romance pouvait engendrer. Les sorcières cachant l'existence de la magie aux non-initiés, même à leur conjoint, leur idylle était la porte ouverte à l'exploitation de ce dilemme. Je m'attendais à un coup de pied dans la fourmilière, une sorte de révolution qui pourrait changer le monde des Ravens… Mais non. Malheureusement les auteures ont décidé de donner aux filles un nouvel ennemi à combattre. Rien de très original… et je dois même avouer que ce second tome est loin d'être à la hauteur du premier. J'ai même une l'impression d'un retour en arrière.

Comme dans Les ailes d'ombre, j'ai retrouvé une certaine superficialité. Les fringues, l'apparence, qui organisera les meilleurs fêtes… Pour le dernier point, d'accord, nous sommes dans une sororité, mais nous avons aussi en face de nous un coven, des sorcières qui sont censées se soutenir, prôner une certaine vision de la femme. J'ai eu l'impression de me retrouver au lycée avec deux clans de populaires qui se disputent la première place. Et nos sorcières… à la moindre difficulté, elles se crêpent le chignon, se tirent dans les pattes… A ça, les « Dalhia n'aurait pas fait ça… », nous en mangeons à toutes les sauces. Aucune des filles n'a évolué, n'a retenu les leçons de leurs dernières aventures. Franchement, j'avais envie de leur mettre des baffes.

Scarlett arrive à sortir son épingle du jeu, et clairement, elle a été le personnage que j'ai préféré suivre. On sent combien elle essaye de maintenir la tête hors de l'eau, les efforts qu'elle fait pour ses soeurs, les difficultés d'être leur nouvelle chef et aussi l'héritière d'une dynastie. Vi (non je n'utiliserais pas Vivi, merci bien) est encore plus infantilisé dans ce second tome. Aucune confiance en elle, elle se laisse manipuler à tout bout de champ et a une attitude assez puérile. Son besoin de satisfaire tout le monde, de s'écraser, d'agir sans aucune jugeote… Je ne sais pas ce que Kass Morgan et Danielle Paige ont voulu faire d'elle, mais ce n'était pas une réussite pour moi. Sa « romance » avec Mason était aussi ennuyante au possible. Encore une fois, j'avais plus l'impression que nous étions au lycée qu'à la fac.

Quant à l'histoire, trop de facilités, trop de longueurs aussi. Il faut bien attendre la moitié du tome pour enfin avoir quelque chose à se mettre sous la dent. L'idée était pourtant intéressante, même si très classique pour une histoire de sorcières. Il y avait de quoi rebondir après l'épisode Tiffany et tout ce que cela pouvait impliquer. Je ne me suis pas prise au jeu. le fait d'avoir deux héroïnes à probablement fait que l'histoire s'étire trop sans réellement se concentrer sur le principal. C'était un choix intéressant, mais mal exploité pour moi.

Bref, sans surprise, vous l'avez compris, je suis déçue. Mon couple fétiche avait un vrai potentiel, surtout avec les révélations de la fin, mais il est quasiment absent. Je ne parle même pas de Xavier… un pion dans la narration sous exploité aussi. Quel dommage.
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