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Critique de collectifpolar
Il n'y a pas d'âge pour écrire du polar, la preuve avec Bernard Moulènes qui nous propose celui-ci à 73 ans.
Mais alors que nous raconte ce "Carnaval à Mindelo : ethno-polar"
A Tulle, Jean Massenaud est inculpé dans l'assassinat de sa voisine, Martine Durelle, après avoir été piégé au Vergne par une femme à l'accent étranger. le temps presse, il doit maintenant prouver son innocence.
On va le suivre dans une aventure rocambolesque et son enquête va le mener, va nous mener, à Mindelo, au Cap-Vert.
Comme le sous-titre de ce polar 'indique, l'auteur a voulu nous proposer là un éthno polar. Et en effet cette aventure est surtout le prétexte pour nous faire découvrir la culture capverdienne. Et cette chasse à l'homme dans l'île du vent 'île de São Vicente au nord de l'archipel nous rappelle que le Cap vert a longtemps été une ancienne colonie portugaise où la population locale est surtout issue des descendant d'esclaves. Car l'archipel servit d'abord de terre d'escale pour les navires portugais en route vers le Brésil. Puis il devint un important centre de la traite des Noirs vers l'Amérique, car le commerce des esclaves d'Afrique occidentale vers le Nouveau Monde transitait surtout par le Cap-Vert. de plus, les colons portugais de l'archipel firent venir leurs propres esclaves du continent africain pour les faire travailler dans les plantations. le Cap vert qui ne fut indépendant qu'en 1975. Pour autant Sao Vicente est la plus occidentale des îles du Cap-Vert, et Mindelo est la capitale culturelle de l'archipel et son carnaval pourtant issu de la population catholique des oppresseurs il est ancré dans les traditions cap-verdiennes. Et il reste l'événement le plus animé et le plus réputé de l'archipel, parfois comparé à un petit carnaval de Rio ! C'est alors que l'on comprend que très populaire, la manifestation de Mindelo attire les Capverdiens des neuf îles habitées de l'archipel, mais aussi une importante diaspora venue des Etats-Unis et d'Europe.
Aussi en un peu plus de 120 pages, l'auteur nous offre une merveilleuse façon de nous faire comprendre que Mindelo était et est toujours une ville portuaire multiculturelle, multilingue, multicolore.
Bref un premier polar sympathique et immersif.
Lien : https://collectifpolar.com/
Mais alors que nous raconte ce "Carnaval à Mindelo : ethno-polar"
A Tulle, Jean Massenaud est inculpé dans l'assassinat de sa voisine, Martine Durelle, après avoir été piégé au Vergne par une femme à l'accent étranger. le temps presse, il doit maintenant prouver son innocence.
On va le suivre dans une aventure rocambolesque et son enquête va le mener, va nous mener, à Mindelo, au Cap-Vert.
Comme le sous-titre de ce polar 'indique, l'auteur a voulu nous proposer là un éthno polar. Et en effet cette aventure est surtout le prétexte pour nous faire découvrir la culture capverdienne. Et cette chasse à l'homme dans l'île du vent 'île de São Vicente au nord de l'archipel nous rappelle que le Cap vert a longtemps été une ancienne colonie portugaise où la population locale est surtout issue des descendant d'esclaves. Car l'archipel servit d'abord de terre d'escale pour les navires portugais en route vers le Brésil. Puis il devint un important centre de la traite des Noirs vers l'Amérique, car le commerce des esclaves d'Afrique occidentale vers le Nouveau Monde transitait surtout par le Cap-Vert. de plus, les colons portugais de l'archipel firent venir leurs propres esclaves du continent africain pour les faire travailler dans les plantations. le Cap vert qui ne fut indépendant qu'en 1975. Pour autant Sao Vicente est la plus occidentale des îles du Cap-Vert, et Mindelo est la capitale culturelle de l'archipel et son carnaval pourtant issu de la population catholique des oppresseurs il est ancré dans les traditions cap-verdiennes. Et il reste l'événement le plus animé et le plus réputé de l'archipel, parfois comparé à un petit carnaval de Rio ! C'est alors que l'on comprend que très populaire, la manifestation de Mindelo attire les Capverdiens des neuf îles habitées de l'archipel, mais aussi une importante diaspora venue des Etats-Unis et d'Europe.
Aussi en un peu plus de 120 pages, l'auteur nous offre une merveilleuse façon de nous faire comprendre que Mindelo était et est toujours une ville portuaire multiculturelle, multilingue, multicolore.
Bref un premier polar sympathique et immersif.
Lien : https://collectifpolar.com/
