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Critique de Krissie78
A la fin de « Avant toi » nous quittons Lou à Paris, quelques semaines après le décès par suicide assisté de Will. Avec « Après toi » nous la retrouvons 18 mois après la disparition de celui qui a changé le cours de sa vie. Mais comme il est difficile de faire le deuil de cette étoile qui a filé si vite dans le ciel de Lou.
Une fois encore Jojo Moyes nous livre une romance pas comme les autres. Après le délicat sujet du choix de la fin de vie c'est la question du deuil qui est abordée. Lou a fait une promesse à Will mais le manque et la douleur sont trop forts. Engluée dans un job de serveuse dans une brasserie minable d'aéroport, bien que consciente que cela ne la mène nulle part, Lou n'arrive pas à se secouer, à prendre sa vie en main, à réapprendre à vivre. L'arrivée dans sa vie de Lilly, une adolescente tout aussi perdue qu'elle, va lui permettre de reprendre en main son destin (je ne m'attarderai pas sur la vraisemblance de l'existence de ce personnage et de son arrivée soudaine dans la vie de Lou).
Il y a dans ce deuxième tome de la trilogie toute la douceur et l'humour que l'on a apprécié dans « Avant toi ». Si on a envie de prendre Lou par les épaules pour la secouer on comprend ses doutes, ses hésitations, sa peine plus forte que sa volonté. D'une certaine manière s'occuper de Lilly lui permet de ne pas s'attarder sur son propre cas, de reculer le moment d'admettre qu'elle n'a pas tenu la promesse faite à Will.
Grâce au groupe de parole sur le deuil Lou va avancer. L'occasion pour l'auteure de dresser cette galerie de personnages iconoclastes que l'on trouve dans toute bonne comédie britannique, mais peut-être aussi de survoler les questions sans tout approfondir. Et puis il y toujours l'inénarrable famille de Lou, ses désaccords avec sa soeur, l'éveil à la conscience féministe de leur mère, le désarroi de leur père face à cette femme qu'il ne reconnait plus. Une parenthèse un brin caricaturale qui apporte un peu de fraîcheur. Il y a aussi les parents de Will qui eux aussi ont du mal à faire leur deuil. Et enfin il y a Sam l'ambulancier.
Si ce deuxième tome est un page turner il est moins marquant que le premier. Jojo Moyes aborde avec délicatesse le deuil. Comment vivre sans l'être aimé et disparu ? Comment reconstruire sa vie ? Comment aller de l'avant ? Comment ne pas le trahir ? A-t-on à nouveau le droit d'aimer, de rire, d'avoir des envies ? Mais si le récit est efficace il n'y a aucun suspens, aucune surprise. On sait où seront les quiproquos, on devine facilement ce qui va arriver. On avale les pages à grande vitesse quand même, touché par la personnalité de cette Lou à laquelle on s'est attaché, mais en restant un peu sur sa fin, ayant eu plus de profondeur dans le premier tome.
Une fois encore Jojo Moyes nous livre une romance pas comme les autres. Après le délicat sujet du choix de la fin de vie c'est la question du deuil qui est abordée. Lou a fait une promesse à Will mais le manque et la douleur sont trop forts. Engluée dans un job de serveuse dans une brasserie minable d'aéroport, bien que consciente que cela ne la mène nulle part, Lou n'arrive pas à se secouer, à prendre sa vie en main, à réapprendre à vivre. L'arrivée dans sa vie de Lilly, une adolescente tout aussi perdue qu'elle, va lui permettre de reprendre en main son destin (je ne m'attarderai pas sur la vraisemblance de l'existence de ce personnage et de son arrivée soudaine dans la vie de Lou).
Il y a dans ce deuxième tome de la trilogie toute la douceur et l'humour que l'on a apprécié dans « Avant toi ». Si on a envie de prendre Lou par les épaules pour la secouer on comprend ses doutes, ses hésitations, sa peine plus forte que sa volonté. D'une certaine manière s'occuper de Lilly lui permet de ne pas s'attarder sur son propre cas, de reculer le moment d'admettre qu'elle n'a pas tenu la promesse faite à Will.
Grâce au groupe de parole sur le deuil Lou va avancer. L'occasion pour l'auteure de dresser cette galerie de personnages iconoclastes que l'on trouve dans toute bonne comédie britannique, mais peut-être aussi de survoler les questions sans tout approfondir. Et puis il y toujours l'inénarrable famille de Lou, ses désaccords avec sa soeur, l'éveil à la conscience féministe de leur mère, le désarroi de leur père face à cette femme qu'il ne reconnait plus. Une parenthèse un brin caricaturale qui apporte un peu de fraîcheur. Il y a aussi les parents de Will qui eux aussi ont du mal à faire leur deuil. Et enfin il y a Sam l'ambulancier.
Si ce deuxième tome est un page turner il est moins marquant que le premier. Jojo Moyes aborde avec délicatesse le deuil. Comment vivre sans l'être aimé et disparu ? Comment reconstruire sa vie ? Comment aller de l'avant ? Comment ne pas le trahir ? A-t-on à nouveau le droit d'aimer, de rire, d'avoir des envies ? Mais si le récit est efficace il n'y a aucun suspens, aucune surprise. On sait où seront les quiproquos, on devine facilement ce qui va arriver. On avale les pages à grande vitesse quand même, touché par la personnalité de cette Lou à laquelle on s'est attaché, mais en restant un peu sur sa fin, ayant eu plus de profondeur dans le premier tome.
