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Critique de parolesenvolent


Février 2012, vallée de Chevreuse. le week-end du couple Darcy organisé à proximité de chez eux pour célébrer leur noces d'étain va se terminer en drame. François Darcy enfoui dans les bois et blessé à l'épaule est spectateur d'une scène d'horreur : sa voiture flambe avec sa femme Sylvie à l'intérieur. Quand il appelle les secours, François sera hospitalisé sous le choc de l'impact d'une balle. Mais son épouse Sylvie ne pourra être sauvée, calcinée dans son intégralité. Une enquête est immédiatement ouverte pour cet homicide commis en pleine forêt où François prétend s'être juste arrêté pour uriner.
L'impassibilité frappante du veuf oriente très vite les soupçons des enquêteurs vers le mari. En plus selon les témoignages, le couple battait de l'aile, et presque au bord du divorce selon les dires des amies de Sylvie. L'antipathique François, égoïste, dépensier, et affublé de nombre défauts a contribué à se façonner une image de personnage détestable. Il apparaît vite comme un mari fruste, père rigide, et donc comme coupable potentiel.
… individu égocentrique, goujat, alcoolique et lunatique.
Les faisceaux d'indices le désignent comme capable de la mise en scène imaginée par la police. En effet, tous les éléments concordent contre cet amateur en balistique : son arme a servi à se tirer dans le dos, il a de la poudre sur les mains, il sait comment tirer en blessant sans tuer.
Ainsi il aurait prémédité son crime et organisé cette escapade supposée romantique avec la motivation d'une prime d'assurance-vie de Sylvie à la clé. Il faut dire, que malgré sa compétences professionnelles, François ne pouvait subvenir aux dépenses du ménages principalement assurées par son épouse.
MON AVIS
L'expérience de l'auteur comme chroniqueur judiciaire laisse supposé une véracité dans la narration de ce fait divers. On ose imaginer pour notre tranquillité d'esprit et pour notre foi dans la justice, que le récit et l'issue de ces procès contiennent une part de fiction.
LE DICTAT DE L'APPARENCE
L'ambiance d'une scène d'un drame, prétexte à enquête est parfaitement retranscrit. On y est. Tout paraît bouclé avec tous les tenants et les aboutissants : un mari, amateur de tir, et dans une mauvaise passe financière aurait manigancé le meurtre de sa femme, prête à demander le divorce. Chaque bribe de sa vie le pointe comme le meurtrier. le début du récit confirme l'analyse de la police parce que François, antipathique et taiseux, tel qu'il est décrit par tous peut être capable du pire. Il concentre à lui seul toute l'inimitié que l'on peut éprouver, excepté celle sa mère qui demeure « son soutien indéfectible ».
UN PROCES EQUITABLE ?
Les amateurs d'affaires judiciaires et de polar judiciaire seront ravis des détails de celle-ci, relatés dans un ordre chronologique pour une meilleure perception du dossier. de plus, l'objectivité de l'auteur sera de mise jusqu'à la fin. Et enfin, il faudra attendre les trois dernières pages pour comprendre les motivations de l'attitude – attention, je ne dis pas laquelle- de François.
L'APPEL AU DOUTE
A partir de la deuxième partie du roman, les doutes s'installent et demeurent.
Le personnage principal focalise tant les inimitiés qu'il nous attire notre pitié. Lui, François, impassible paraît presque détaché des perfides déversées à son encontre. Elles sont si amères et nombreuses qu'elles s'assimilent à des médisances. Cette attitude froide dénuée d'émotion apparente et son comportement passif desservent également le travail de ses avocats prompts à le défendre.
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