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Critique de Scipion95
Au travers de sa propre vie et de celle de sa famille , l'auteure décrit la genèse du génocide des Tutsi, la mise au ban de la société rwandaise dirigé par un gouvernement et une administration fasciste secondée par le deuxième pouvoir complice qu'est l'Eglise catholique. Elle rappelle l'historique du revirement des colons Belges qui après avoir favorisé les Tutsi minoritaires, prirent faits et causes pour les Hutu amenant aux premiers génocides de 1959 et suivants. le désengagement de la Belgique laissa place à l'arrivée de la coopération militaire française. Soutien militaire et politique de la part du gouvernement français de Mitterrand , larvé d'amitiés affairistes dont son fils s'était répandu dans plusieurs pays aux régimes tous aussi pourris et détestables les uns que les autres. Ce soutien ne fut pas remis en question lors de la deuxième cohabitation avec Balladur comme premier ministre, Juppé comme ministre des affaires étrangères.
L'auteure réussit à quitter le Rwanda avec 2 de ses 5 enfants et une nièce 10 jours après le début des massacres et après avoir été accueillie au Burundi elle pu s'envoler vers Bordeaux chez sa soeur aînée qui finalement la rejeta.
Comment vivre quand on apprend la mort de presque tous les siens, dans un pays loin de là et où l'information a été dévoyée pour masquer la duplicité? Soutenue par l'aide et l''amitié de personnes généreuses elle a réussi à survivre pour éviter que les deux enfants qu'elle a pu sauver partent à la DDAS.
Un troisième enfant , sa fille, dont elle ignorait ce qu'elle était devenue survit au génocide, rare enfant Tutsi caché et sauvé par une femme Hutu.
Le rejet de son pays, le besoin d'y retourner, la nécessité d'expliquer l'inexplicable à ses enfants , les voyages accompagnée d'amis français pour retourner sur les pas de son enfance et de sa jeunesse, font de ce récit un témoignage particulièrement poignant.
L'auteure réussit à quitter le Rwanda avec 2 de ses 5 enfants et une nièce 10 jours après le début des massacres et après avoir été accueillie au Burundi elle pu s'envoler vers Bordeaux chez sa soeur aînée qui finalement la rejeta.
Comment vivre quand on apprend la mort de presque tous les siens, dans un pays loin de là et où l'information a été dévoyée pour masquer la duplicité? Soutenue par l'aide et l''amitié de personnes généreuses elle a réussi à survivre pour éviter que les deux enfants qu'elle a pu sauver partent à la DDAS.
Un troisième enfant , sa fille, dont elle ignorait ce qu'elle était devenue survit au génocide, rare enfant Tutsi caché et sauvé par une femme Hutu.
Le rejet de son pays, le besoin d'y retourner, la nécessité d'expliquer l'inexplicable à ses enfants , les voyages accompagnée d'amis français pour retourner sur les pas de son enfance et de sa jeunesse, font de ce récit un témoignage particulièrement poignant.
