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Critique de EmmaBo
Lucien est au métier de détective ce que Gaston Lagaffe est à la rédaction du magazine Spirou: un gars sympa, plein de bonne volonté, qui plane à cent mille et à qui il arrive d'avoir des idées farfelues.
Cela ne l'a pas empêché de monter son agence et de tenter de résoudre des affaires... dans lesquelles il n'excelle pas vraiment. Car s'il maîtrise les codes sur le papier, dans la réalité, Lucien patauge.
Pourtant, il a la chance d'avoir (souvent) le hasard de son côté et quelques amis. Une équipe de bras cassés qui, tous ensemble, réunissent des qualités qui peuvent servir dans ce métier...
Le roman débute comme un pastiche de vieux polar en noir et blanc - avec la cliente sexy débarquant dans le bureau sombre de l'agence de Lucien - pour plonger ensuite dans une ambiance évoquant le film (mi-dessin animé) de Zemeckis, "Qui veut la peau de Roger Rabbit?".
Vous l'aurez compris, cette histoire est un prétexte à créer un univers un peu fou, parfois toonesque (ça existe comme mot ça ?) oscillant entre roman noir et burlesque et proposant une galerie de personnages coincés dans des situations, loufoques et dramatiques à la fois, que personne ne semble maîtriser.
Fabien Muller parvient a tenir le fil de son récit, tout en faisant évoluer les états d'âme de son héros, légèrement maladroit et égocentrique, parfois un peu trop bavard (à l'image du début du livre qui tarde peut-être un peu à faire démarrer l'action...).
L'intrigue et la résolution de l'affaire ne sont pas les sujets de ce roman finalement... C'est plutôt le parcours de Lucien qui en fait la trame. Un Lucien qui, entre deux conseils sur son métier, fait tout le contraire de ce qu'il préconise, montrant ainsi ce que ses lecteurs devront éviter de faire s'il leur prenait l'envie de devenir détective à leur tour !
;)
(Merci à Babelio et à Paul et Mike éditions pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique "Mauvais genre".)
Cela ne l'a pas empêché de monter son agence et de tenter de résoudre des affaires... dans lesquelles il n'excelle pas vraiment. Car s'il maîtrise les codes sur le papier, dans la réalité, Lucien patauge.
Pourtant, il a la chance d'avoir (souvent) le hasard de son côté et quelques amis. Une équipe de bras cassés qui, tous ensemble, réunissent des qualités qui peuvent servir dans ce métier...
Le roman débute comme un pastiche de vieux polar en noir et blanc - avec la cliente sexy débarquant dans le bureau sombre de l'agence de Lucien - pour plonger ensuite dans une ambiance évoquant le film (mi-dessin animé) de Zemeckis, "Qui veut la peau de Roger Rabbit?".
Vous l'aurez compris, cette histoire est un prétexte à créer un univers un peu fou, parfois toonesque (ça existe comme mot ça ?) oscillant entre roman noir et burlesque et proposant une galerie de personnages coincés dans des situations, loufoques et dramatiques à la fois, que personne ne semble maîtriser.
Fabien Muller parvient a tenir le fil de son récit, tout en faisant évoluer les états d'âme de son héros, légèrement maladroit et égocentrique, parfois un peu trop bavard (à l'image du début du livre qui tarde peut-être un peu à faire démarrer l'action...).
L'intrigue et la résolution de l'affaire ne sont pas les sujets de ce roman finalement... C'est plutôt le parcours de Lucien qui en fait la trame. Un Lucien qui, entre deux conseils sur son métier, fait tout le contraire de ce qu'il préconise, montrant ainsi ce que ses lecteurs devront éviter de faire s'il leur prenait l'envie de devenir détective à leur tour !
;)
(Merci à Babelio et à Paul et Mike éditions pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique "Mauvais genre".)
