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Critique de Luria


Underground
Haruki Murakami n'était pas satisfait de la couverture médiatique de l'attaque du métro de Tokyo en 1995 au gaz Sarin par des membres de la secte Aum, qui selon lui ne couvrait qu'un pan de l'affaire sans jamais s'intéresser aux victimes.
Il récolte donc dans ce livre plusieurs témoignages de personnes plus ou moins touchées lors de ces évènements, puis en fin de livre celui de membres passées pu actuels de la secte. On y ressent à travers le témoignage toute la complexité des caractères japonais, la gestion erratique des catastrophes, et la façon dont le pays en tire des leçons.
Son but était de simplement écouter et retranscrire, et si les victimes ont désormais leur mot à dire, il me semble qu'il aurait fallu situer l'affaire pour les lecteurs étrangers. Peut être en donnant un résumé de la couverture médiatique de l'époque, afin que l'on ait dans ce livre tous les échos, les avis, de tous les acteurs de cet évènement, qu'ils soient gouvernementaux, médiatiques, étrangers à l'histoire ou coupables. Ca manque pour moi de substance. Et d'information. Les témoignages ne sont pas datés par exemple, c'est assez déroutant certains datant de quelques semaines à plusieurs années après les faits. La deuxième partie du livre est un peu plus dirigée, argumentée, mais ca arrive un peu en addendum, comme une réponse aux critiques qu'il aurait pu recevoir (au départ de ce que j'ai compris, sont d'abord sortis les témoignages des victimes, puis par la suite, dans un quotidien sont paru ceux des membres de Aum.
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