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Critique de bilodoh


Famille, amour et sport sous le régime des Talibans.

En Afghanistan, un dirigeant taliban a décidé que son pays pourrait participer aux épreuves internationales de cricket. C'est un sport acceptable, car tout le monde y est bien vêtu et la barbe ne pose pas de problèmes. Un tournoi est organisé et l'équipe des vainqueurs pourra sortir du pays pour aller s'entraîner à l'étranger. Rukhsana, une femme qui a étudié en Inde où elle a joué au cricket à l'université, décidera donc d'initier son frère et ses cousins pour leur faire profiter de cette chance.

C'est le prétexte qui sert à raconter l'histoire de cette femme dans ces temps difficiles. C'était une journaliste avant qu'on la renvoie chez elle. Rebelle, elle doit pourtant apprendre à porter la burqa et être témoin des tortures et des exécutions sommaires, de la brutalité d'un pays privé de musique et d'éducation, tout en soignant sa mère atteinte du cancer.

Rukhsana porte le poids de la famille afghane, avec les mariages arrangés, l'honneur de la famille, les liens très forts qui unissent ses membres, mais aussi les emprisonnent. L'amour doit être sacrifié, c'est d'abord le respect de la parole donnée et l'honneur qui priment.

On y parle aussi beaucoup de sport, on y présente les subtilités du cricket, une activité fort populaire dans certaines régions du globe. J'avoue n'avoir jamais vu un vrai terrain ou assisté à un match, mais l'enthousiasme de l'auteur rend la description intéressante.

Beaucoup d'ingrédients donc, dans ce roman qui tient en haleine. Réussiront-ils à gagner le match ? Combien pourront échapper à la mort ? Et l'amour, pourra-t-il s'épanouir dans un conte de fées de circonstance ?

On soupçonne une fin heureuse, car on sait qu'un jour le régime des Talibans prendra fin et que les filles pourront retourner à l'école, mais on sait aussi que le pays n'est pas au bout de ses peines…
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