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Critique de marielabrousse1


J'avoue que je n'aurais jamais pensé me laisser persuader de lire un roman post-apocalyptique où une pandémie a fait disparaître 98 % de la population mondiale. J'aurais encore moins cru trouver une telle lecture plaisante. Ce qui m'a convaincue, c'est mon envie d'explorer la littérature utopique. Et j'avoue que lire du post-apo utopique qui n'est pas consacré au retour à la nature (thème qui a tendance à me faire saturer), ça fait du bien.

Le roman commence vingt ans après ladite pandémie. Une communauté anarchiste vit dans les ruines de San Francisco, où chacun·e est libre de se consacrer aux projets qui lui plaît – comme par exemple de… repeindre le Golden Gate en bleu, idée que j'ai trouvée à la fois ridicule et géniale. Mais un jour, une jeune femme sans nom vient les avertir d'un danger imminent : un militaire tente de recréer une nouvelle Amérique sous sa bannière et s'apprête à envahir San Francisco.

L'enjeu principal du roman, c'est la stratégie à adopter pour s'opposer à une menace fasciste : décrédibiliser et ridiculiser l'envahisseur? Ou bien prendre les armes pour le contrer? le débat est intéressant et très bien porté par les personnages, et le dénouement franchement habile. Là-dessus, c'est un sans-faute que je recommande à quiconque s'intéresse au sujet.

Les personnages sont intéressants (La Machine en particulier) et l'ambiance onirique très prenante, quoiqu'un peu trop appuyée par moments. J'ai lu presque en diagonale certains passages très contemplatifs voire ésotériques quand il s'agit de la magie liée à la ville elle-même. Cela mis à part, l'ensemble vaut largement le détour et je suis très curieuse de lire d'autres oeuvres de cette autrice.
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