Un marivaudage où un Duc veut s'octroyer le droit de tromper sa jolie femme avec sa belle servante. Oui, j'ai pensé à Figaro, en moins grivois et en moins riche - mais avec aussi des travestissements. Les didascalies initiales précisent que les "costumes sont du XVIIIème siècle", pour bien suggérer une époque révolue. Car
Musset écrit après la Révolution, un fils de fermier peut donc, en quittant sa province pour Paris, s'enrichir et s'élever socialement jusqu'à devenir un petit bourgeois et devenir le rival d'un noble, une paysanne peut devenir la confidente d'une duchesse. Cependant, l'ordre est restauré à la fin, chacun retrouve celle que le rang lui permet d'aimer, les plaisanteries sont restées bien innocentes.
Une pièce rapide, qui n'est pas un chef-d'oeuvre
De Musset.
Commenter  J’apprécie         31