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Critique de Pujol


Je devais lire un Musso pour avoir des arguments honnêtes et vérifiés lors des échanges houleux que j'ai avec ma femme à propos de cet auteur que je n'ai jamais lu, mais que je prends un malin plaisir à éreinter.

C'est donc chose faite.

Je reconnais qu'il a la technique nécessaire pour nous faire baisser la nuque sur 435 pages et l'histoire n'est pas aussi nulle que je pouvais m'y attendre. Je peux même dire, en me pinçant fort l'avant-bras gauche, que l'idée de départ est astucieuse.

Voilà pour les bonbons.

Pour le reste, et bien plus grand chose justement. La structure est trop voyante, comme ces buildings new-yorkais où les éléments porteurs ont été relégués à l'extérieur du bâtiment. Cela manque de finesse, de chair. On ressent trop l'assemblage, là où on ne doit pas sentir l'effort.

Les personnages sont des acteurs, ils agissent, font avancer l'intrigue mais on ne se souviendra pas d'eux, vingt minutes après avoir fermé ce livre.

De même que ce New-York de carton-pâte qui n'est qu'un décor aussi rempli de clichés (11/09 inclus) qu'il est vidé de son âme. On a l'impression que Musso a saupoudré un "lonely planet" au dessus de son récit : et un peu de "cast iron building" par ci et un peu de "brownstones" par là...

La fin est un gâchis. le volte-face de l'histoire est si brutal, que tout se mélange dans une aquarelle baveuse et illisible.

Dommage, il y avait de la matière, mais au final, c'est léger. Comme les 24 vents.

Les seules citations que je pourrais mettre ici sont celles que Musso met en début de chapitres...et qui ne sont pas de lui.

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