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Critique de shesivan


La fin de la Guerre de Sécession trouve une Amérique meurtrie et haineuse. le Nord et le Sud n'ont jamais été aussi différents et éloignés l'un de l'autre, séparés par un fleuve de sang qui sourd encore de nos jours.
Ce fossé va aussi séparer les réalisateurs qui vont se choisir un camp ou plutôt un clan. Celui des battus en quête de rédemption, celui des gagnants qui vont ternir leur image. Les pacificateurs avec les Pinkerton en tête de gondole vont tenter de museler les déçus qui troquent leur habit gris pour celui plus coloré des outlaws et l'air ambiant va s'appesantir de fumées de poudre noire. Et l'on sent que le travail de recherche des auteurs est malaisé pour demeurer purement analyste et non partisan, ce qui ne l'empêche pas d'être drôle et ironique face aux oeuvres caricaturales.
Vis-à-vis de la question indienne, les réalisateurs vont d'abord défendre une position monolithique se résumant en une phrase : « un bon Indien est un indien mort. Mais le bloc se fissure soudain. La chose est-elle due à la conscientisation de certains ou à la recherche d'un autre public, le genre déclinant ? Sans doute des deux. Sans oublier que les Amérindiens, au fil du temps, ont structuré leurs défenses et n'hésitent plus à crier haro sur les films qui ne les respectent pas.
Le tome second s'articulera donc autour de trois épisodes majeurs : les femmes de l'Ouest, les belles, les pas-belles, les rebelles, les Amers… Indiens, les seuls peut-être à envier le sort des esclaves noirs tant on a tenté de les éradiquer, et les outlaws, le produit le plus venimeux de la guerre civile.
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