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Critique de Lali


Inspiré par la vie de Violet van der Elst, née Dodge, Anglaise ayant épousé un peintre belge, femme d'affaires responsable de la mise en marché de nombreux produits cosmétiques qui lui ont assuré une fortune respectable, notamment la crème à barbe Shavex, laquelle a détrôné tous les savons à barbe avec lesquels on utilisait un blaireau, le roman Sa Majesté, la Divine met en scène Rose van der Lichtendvelde, racontée par sa plus proche amie et son dernier amant dans ce qui se veut une fausse biographie.

Le résultat final est plus ou moins heureux. À trop valser entre le roman et la biographie, en voulant à la fois honorer la mémoire de ce personnage plus que fantasque mais tout de même attachant à certains égards, Chantal Myttenaere ne nous convainc pas. Rose van der Lichtendvelde est si excentrique, si imbue d'elle-même, tellement avide de reconnaissance, entre autre par les grands de ce monde, qu'on ne croit pas en ses combats contre la peine de mort qui ont occupé la deuxième partie de sa vie. Mais peut-être était-ce là le but de l'auteure que de nous présenter un personnage qui n'est que contradictions, sans que le lecteur puisse faire la part des choses. C'est aussi le problème qu'a Victorine, son amie de toujours, à qui est confiée l'écriture de ce qui doit être un éloge, mais qui est constamment interrompue par Rose elle-même, pas souvent d'accord avec la forme que prend le livre, encore moins quand elle décide d'inclure des passages du journal de Georges, son jeune amant, question de l'étoffer un peu.

Mais bon, il est fort probable que je ne retiendrai pratiquement rien de ce personnage qui a fait l'objet du film britannique Pierrepoint en 2005. Sans savoir si cela est la faute de Violet/Rose ou de la romancière. Ou du supposé humour décalé qu'il contient.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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