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Critique de chartel


Tout commence plutôt bien dans Un océan, deux mers, trois continents. Wilfried N'Sondé se fait conteur et nous embarque dans un mythe du Kongo. Puis il commence à dessiner un personnage intéressant et passionnant, Nsaku Ne Vunda, baptisé Dom Antonio Manuel par les missionnaires portugais le jour de son ordination. Son destin prend alors un tour exceptionnel lorsqu'il est chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape. Commence alors pour lui un périple infernal, un parcours du combattant, entre Océan Atlantique, côtes brésiliennes, Portugal, Espagne, Méditerranée et Etat pontifical. Et là, tout se gâte! Non pas tant parce que l'auteur confronte son lecteur au mal absolu à travers des scènes où négriers, guerriers ou inquisiteurs sont bassement et dramatiquement humains, mais parce que Wilfried N'Sondé tombe dans les clichés les plus plats, les plus évidents, et donc les moins évocateurs de notre condition. Pas besoin de peindre un homme le regard malicieux, la bave aux lèvres ou se tapant sur les cuisses en ricanant pour nous faire comprendre qu'il est vraiment très méchant! On ne peut plus peindre l'homme comme au XVIIe ou au XVIIIe siècle! le lecteur contemporain a besoin de vérité, de poésie et d'humanité, non d'artifices éculés.
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