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Critique de florencem


Il y a du mieux. Même si je ne suis toujours pas fan de l'idée de Nanaji Nagamu concernant la mise en couple de Daiya et Fûko à ce niveau de l'histoire, il y a au moins un travail sur le deuil d'un amour passé et la difficulté d'aller de l'avant. Par contre l'accident… je ne m'en remets toujours pas… Dans le genre improbable au possible, je pense qu'on ne pouvait pas faire mieux…

Tout part d'un accident qui a conduit Fûko et Ichi à « s'embrasser ». Ils sont malencontreusement tombés bouche contre bouche. Franchement à part dans la fiction, je pense que ne voit ça nulle part, mais bon passons… c'est ridicule mais cela conduit à un effet boules de neige qui va mettre en avant certaines choses qui couvaient depuis le tome précédent. Comme je le disais dans mon introduction, le fait que Daiya et Fûko se soient mis en couple alors que sa rupture avec Ichi était encore très fraiche était la pire mauvais idée qui soit… Et même si Daiya se croit assez fort pour supporter la situation et qu'il donne du temps à notre héroïne… Personnellement, je ne le sentais pas. Et je suis team Daiya depuis le tome 1 mais là… Non…

Donc forcément Fûko panique. Ce n'est qu'un accident, pas un vrai baiser. En soi, rien de grave. le problème c'est qu'elle a toujours des sentiments pour Ichi et qu'elle ne fait une montagne, jusqu'à mentir à Daiya. Ou du moins, ne rien lui dire. le tome n'est pas évident à lire, mais en même temps… je l'ai trouvé intéressant. Il soulève plein de questions. Doit-elle lui en parler ? Après tout, c'était un accident. Mais elle hésite, se prend la tête. Et à partir de là, on voit que pour elle, c'était plus qu'un accident. Fûko culpabilise, et on voit combien cela la ronge. Elle essaye pourtant de faire au mieux. Mais elle fait trop d'efforts. La personne qu'on aime est censé nous accepter tel que l'on est. On n'est pas censé faire attention à ce qu'on fait ou dit, à changer pour elle. Sinon, en un sens, on lui ment et on se ment à soi-même.

Pour moi, tout cela est voué à l'échec. Et je crois que c'est ce qui me chagrine le plus avec le choix de Nanaji Nagamu. Parce que si elle avait laissé le temps à ses personnages de guérir, les choses auraient été différentes. Et on tombe dans une boucle de répétition que je n'aime pas du tout. Pourtant la narration est chouette et très intéressante, mais ce côté un peu sadique… Je ne suis pas fan. A quand des héros heureux ? Au tome quinze, se poser cette question, c'est tout de même peu encourageant pour un shojo…

Un petit mot sur l'histoire bonus consacrée à Akio. Je n'en suis habituellement pas friande, je ne les lis d'ailleurs quasiment pas la plupart du temps, mais ici, j'ai trouvé qu'elle était tout particulièrement mignonne. On découvre aussi une facette d'Akio que l'on ne soupçonnait pas et cela permet d'encore mieux appréhender l'adolescente qui est mon personnage secondaire préféré de Parfait Tic d'ailleurs.
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