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Critique de florencem


Me suis-je faite une raison ? Oui probablement... Et pourtant, j'avais encore les larmes aux yeux en lisant cet avant dernier tome... Et quand je pensais encore une fois que Nanaji Nagamu ne pouvait pas nous miner le moral encore plus... Eh bien si, elle a trouvé encore une astuce... Moi dans un shojo, je veux des sourires, de l'amour, de l'amitié, des rayons de soleil, et pas finir ma lecture en ayant le moral dans les chaussettes. Pour ça, je me dirige vers des mangas à public pour âgé... Bref…

La nouvelle est donc tombée. Ichi et Daiya vont partir en Chine dans l'optique de reprendre les rênes de l'entreprise familiale (est-ce qu'on leur demande leur avis ? Non !). Que ce soit l'un ou l'autre, Fûko sera triste car elle perdra soit un ami, soit celui qu'elle aime. Mais que peuvent-ils y faire ? A seize ans, face à cette situation, on subit. Donc oui, un tome très lourd émotionnellement, même si notre petite Fûko fait son possible pour rester souriante et se faire le maximum de souvenirs. Mais on voit aussi combien nos héros souffrent derrière leurs sourires. C'est épuisant moralement, vraiment. Pourquoi si loin d'ailleurs ? Pourquoi si tôt ? Quand on voit Akio et Issochi avec le départ de cette dernière à l'université, c'est crédible et cette relation à distance fait partie de la vie de beaucoup de jeunes, il est même très intéressant de voir comment leur relation va pouvoir évoluer. Mais ce départ en Chine, je ne m'en remets toujours pas.

Avec le recul, j'ai du mal à me dire qu'il y a eu une évolution. J'ai l'impression que nous avons stagné pour au final ne rien obtenir. Un shojo sans réelle romance. Etrange comme concept, sans compter que le côté mature que je trouvais intéressant au départ a fini par être un défaut. Ce sont des adolescents de seize ans, et l'insouciance que l'on a à cet âge est quasiment inexistante. Et qu'est-ce que ça fait mal de voir des personnages aussi adorables souffrir continuellement.

Un tome... je vais être frustrée cela ne fait aucun doute même si nous avons droit à un happy end... Je n'ose pas trop imaginer ce que cela va donner, mais ça ne va pas me plaire, c'est certain. Ce tome vingt-et-un était pourtant sympathique, nostalgique, doux-amer, mais je voudrais tellement plus pour Fûko et Daiya, tellement plus...
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