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Critique de moravia


Je veux bien parfois avaler quelques couleuvres en lisant un roman policier, mais celles que me propose Thomas Narcejac sont beaucoup trop grosses pour mon appétit. À vouloir faire une intrigue sophistiqué, il accumule les invraisemblances jusqu'à l'absurde. le lecteur est noyé sous les tours de passe-passe dans ce huis clos maritime : " Toffy tue Badge. Voilà pourquoi Nicholson a quitté sa cabine ; il avait, lui aussi, entendu les appels de Badge. Il comprend que l'alarme a été donnée ; il ne bouge pas. Je ramène votre oncle et nous pénétrons tous les quatre chez Badge. Toffy, alors, file au salon et se débarrasse de Krantz" à moins que " Krantz avait assommé Badge. le poignard et le sang étaient destinés à nous faire croire que le crime avait été commis dans la cabine de Badge. Donc, le sang n'était pas celui de la victime. D'où venait-il ? de la cuisine, sans doute. C'était peut-être du sang de poulet, apporté dans une petite bouteille !", à moins que "Badge, invisible et insaisissable, avait tué Toffy. Les difficultés renaissaient là. Car il avait bien fallu faire disparaître le cadavre et je ne voyais pas comment Krantz et Badge avaient procédé."
Ouf !!!!
Quand je pense qu'un lecteur sur Babélio prétendait que les livres de la collection "Le Masque" étaient réservés au troisième âge. Je lui dis qu'il se trompe. Il est préférable d'avoir tous ses neurones en alerte quand même...
On peut penser qu'en 1948, date de publication de ce roman, Thomas Narcejac faisait encore ses gammes avant de s'associer plus tard à son compère Pierre Boileau pour nous proposer de solides intrigues.
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