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Critique de Pris
Je remercie Babelio et les éditions Mosquito de m'avoir adressé un très beau cadeau de Noël à l'occasion de l'opération Masse critique de décembre 2020.
Le scénario imaginé par Giuseppe de Nardo nous plonge dans la Florence des Médicis le jour-même de l'assassinat de Julien de Médicis, qui va finalement consacrer la main-mise de cette famille sur la ville. Léonard de Vinci n'est pas impliqué dans ces enjeux de pouvoir mais il connaît des gens qui sont liés aux différentes familles de la ville.
La deuxième partie de l'ouvrage se déroule à Milan où Léonard est désormais au service de Ludovic Sforza, allié des Médicis. Il est avec deux de ses amis florentins; l'un d'entre eux est assassiné. Dans ce contexte de complots et d'intrigues, Léonard comprend très vite que le bras de Laurent de Médicis s'est étendu jusqu'à Milan et qu'il devra faire justice lui-même. Mais une question demeure: comment le dirigeant de Florence a-t-il retrouvé la victime, qui vivait là sous un faux nom?
La dernière partie s'ouvre sur une très belle représentation de la demeure du Clos-Lucé, un mois avant la mort de Léonard. le fin mot de l'histoire nous est alors révélé dans une de ses oeuvres les plus célèbres.
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée car il ne s'agit pas d'une enquête policière classique. L'histoire traverse toute la vie de Léonard et n'en constitue pas un petit épisode sans importance à ses yeux, au contraire, elle l'a habité toute son existence. Elle nous montre aussi toute la palette du génie de Léonard de Vinci: le peintre certes, mais aussi l'anatomiste, le théoricien du vivant, l'ingénieur en avance sur son temps qu'il a été.
D'autre part, les dessins d'Antonio Lucchi sont très beaux. Je n'y connais pas grand-chose en technique graphique, mais chaque image paraît être une peinture en soi. le contraste est d'autant plus saisissant avec les croquis dans les tons ocres qui figurent les flash-back qui permettent d'expliciter les faits et d'exprimer toute leur violence.
Il s'agit donc d'une bande dessinée comme je les aime: une intrigue intelligente liée à de très tres beaux dessins.
Le scénario imaginé par Giuseppe de Nardo nous plonge dans la Florence des Médicis le jour-même de l'assassinat de Julien de Médicis, qui va finalement consacrer la main-mise de cette famille sur la ville. Léonard de Vinci n'est pas impliqué dans ces enjeux de pouvoir mais il connaît des gens qui sont liés aux différentes familles de la ville.
La deuxième partie de l'ouvrage se déroule à Milan où Léonard est désormais au service de Ludovic Sforza, allié des Médicis. Il est avec deux de ses amis florentins; l'un d'entre eux est assassiné. Dans ce contexte de complots et d'intrigues, Léonard comprend très vite que le bras de Laurent de Médicis s'est étendu jusqu'à Milan et qu'il devra faire justice lui-même. Mais une question demeure: comment le dirigeant de Florence a-t-il retrouvé la victime, qui vivait là sous un faux nom?
La dernière partie s'ouvre sur une très belle représentation de la demeure du Clos-Lucé, un mois avant la mort de Léonard. le fin mot de l'histoire nous est alors révélé dans une de ses oeuvres les plus célèbres.
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée car il ne s'agit pas d'une enquête policière classique. L'histoire traverse toute la vie de Léonard et n'en constitue pas un petit épisode sans importance à ses yeux, au contraire, elle l'a habité toute son existence. Elle nous montre aussi toute la palette du génie de Léonard de Vinci: le peintre certes, mais aussi l'anatomiste, le théoricien du vivant, l'ingénieur en avance sur son temps qu'il a été.
D'autre part, les dessins d'Antonio Lucchi sont très beaux. Je n'y connais pas grand-chose en technique graphique, mais chaque image paraît être une peinture en soi. le contraste est d'autant plus saisissant avec les croquis dans les tons ocres qui figurent les flash-back qui permettent d'expliciter les faits et d'exprimer toute leur violence.
Il s'agit donc d'une bande dessinée comme je les aime: une intrigue intelligente liée à de très tres beaux dessins.
