>
Critique de Chhun
Un livre important. Qui se lit facilement.
J'ai toujours eu l'impression que la France se fichait complètement de perdre des milliers de citoyens. Chaque année. Ce livre me l'a confirmé.
Il traite des disparitions inquiétantes. Celles qui nécessitent une enquête.
Ce choix est laissé au bon vouloir de l'enquêteur qu'il faut convaincre. Il juge au doigt mouillé. Premier biais. Alors que de simples vérifications permettraient de qualifier le caractère inquiétant sur des critères objectifs.
Trop souvent les familles sont renvoyées chez elles car "la règle c'est d'attendre 48h". Ce qui est faux. Au contraire, les premières heures sont les plus cruciales.
Des outils existent, qui ne sont pas utilisés, du tout, ou pas systématiquement. La téléphonie, la videosurveillance, les mouvements bancaires...
On croit rêver.
Au moins tous les mineurs sont recherchés? Eh non, parce que s'ils ont déjà fugué, on ne va pas se précipiter.
Terrible constat. Que de mépris pour les familles, qui ne sont pas considérées comme des victimes, et qu'on balade pour les décourager, s'en débarrasser. A qui on cache les recours possibles.
Que de souffrances.
Quel abandon terrible !
Sans compter l'inégalité de traitement entre les familles. Malheur à vous si votre disparu vivait en van, fréquentait des festivals...
De nombreuses affaires criminelles connues illustrent le propos des auteurs.
Chaque chapitre fait le point sur une question. Pointe les insuffisances. Et fait des propositions concrètes.
Rien d'impossible.
Il faudrait surtout une véritable volonté politique. le flou volontairement entretenu sur les statistiques en dit long.
Que penser du refus de ficher l'adn du millier annuel d'enterrés sous X?
Toute l'expertise de l'ARPD est synthétisée en annexes par 30 propositions.
J'ai toujours eu l'impression que la France se fichait complètement de perdre des milliers de citoyens. Chaque année. Ce livre me l'a confirmé.
Il traite des disparitions inquiétantes. Celles qui nécessitent une enquête.
Ce choix est laissé au bon vouloir de l'enquêteur qu'il faut convaincre. Il juge au doigt mouillé. Premier biais. Alors que de simples vérifications permettraient de qualifier le caractère inquiétant sur des critères objectifs.
Trop souvent les familles sont renvoyées chez elles car "la règle c'est d'attendre 48h". Ce qui est faux. Au contraire, les premières heures sont les plus cruciales.
Des outils existent, qui ne sont pas utilisés, du tout, ou pas systématiquement. La téléphonie, la videosurveillance, les mouvements bancaires...
On croit rêver.
Au moins tous les mineurs sont recherchés? Eh non, parce que s'ils ont déjà fugué, on ne va pas se précipiter.
Terrible constat. Que de mépris pour les familles, qui ne sont pas considérées comme des victimes, et qu'on balade pour les décourager, s'en débarrasser. A qui on cache les recours possibles.
Que de souffrances.
Quel abandon terrible !
Sans compter l'inégalité de traitement entre les familles. Malheur à vous si votre disparu vivait en van, fréquentait des festivals...
De nombreuses affaires criminelles connues illustrent le propos des auteurs.
Chaque chapitre fait le point sur une question. Pointe les insuffisances. Et fait des propositions concrètes.
Rien d'impossible.
Il faudrait surtout une véritable volonté politique. le flou volontairement entretenu sur les statistiques en dit long.
Que penser du refus de ficher l'adn du millier annuel d'enterrés sous X?
Toute l'expertise de l'ARPD est synthétisée en annexes par 30 propositions.
