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Critique de diamelee
La société est souvent confrontée à deux fléaux qu'elle ne peut pas toujours affronter facilement: la maladie grave et l'inceste. En Afrique l'inceste est souvent tue pour ne pas briser les familles. le linge sale se lave en famille car il y va de son honneur et de celui de la victime. Ce qui se déroule dans ce recueil de nouvelles est à la limite de l'insoutenable. Qu'arrive t-il aux hommes? Se rendent-ils compte de ce qu'ils font subir aux femmes? Pourquoi la justice n'est-elle pas à l'ordre du jour?
Depuis que le monde existe, le corps de la femme a toujours été maltraité. Dans ce recueil, l'une fait face à la maladie qui, doucement, mais sûrement, envahi son corps. Sans répit. Sans aucun espoir. Mberry fait face. Que deviendra son fils de deux ans lorsqu'elle ne sera plus là? Son époux supportera t-il son absence? A t-elle un espoir face à la lourde médication qu'elle subit? D'autres font face à ces violences qui impriment les chairs et laissent une marque indélébile dans leur subconscient. Comment avouer à un adulte, fût-elle sa propre mère, que l'on est victime de violences sexuelles de la part d'un membre de la famille? Comment expliquer à une femme qu'une enfant ne peut travailler comme une adulte, à fortiori en tant que bonne à tout faire? Pourquoi faire subir aux femmes des violences sexuelles en temps de guerre?
L'auteure est très sensible à la condition féminine en Afrique. Surtout aux fléaux que subissent de nombreuses femmes dans le monde. Elle fait appel à la réflexion sur la situation des femmes de par le monde: les viols, les sévices sexuels en temps de guerre, la maltraitance des enfants qui travaillent, la maladie qui sculpte terriblement le corps de la femme. Les mots sont forts et les histoires furieusement belles. Même si certaines histoires racontent les faits d'âmes damnées. Ces récits changeront-ils les mentalités? Permettront-il de respecter, enfin, la femme et sa place dans la société africaine ou autre? C'est un recueil qui prend aux tripes. Qui, une fois lu, laisse la place à la réflexion et à un questionnement.
Depuis que le monde existe, le corps de la femme a toujours été maltraité. Dans ce recueil, l'une fait face à la maladie qui, doucement, mais sûrement, envahi son corps. Sans répit. Sans aucun espoir. Mberry fait face. Que deviendra son fils de deux ans lorsqu'elle ne sera plus là? Son époux supportera t-il son absence? A t-elle un espoir face à la lourde médication qu'elle subit? D'autres font face à ces violences qui impriment les chairs et laissent une marque indélébile dans leur subconscient. Comment avouer à un adulte, fût-elle sa propre mère, que l'on est victime de violences sexuelles de la part d'un membre de la famille? Comment expliquer à une femme qu'une enfant ne peut travailler comme une adulte, à fortiori en tant que bonne à tout faire? Pourquoi faire subir aux femmes des violences sexuelles en temps de guerre?
L'auteure est très sensible à la condition féminine en Afrique. Surtout aux fléaux que subissent de nombreuses femmes dans le monde. Elle fait appel à la réflexion sur la situation des femmes de par le monde: les viols, les sévices sexuels en temps de guerre, la maltraitance des enfants qui travaillent, la maladie qui sculpte terriblement le corps de la femme. Les mots sont forts et les histoires furieusement belles. Même si certaines histoires racontent les faits d'âmes damnées. Ces récits changeront-ils les mentalités? Permettront-il de respecter, enfin, la femme et sa place dans la société africaine ou autre? C'est un recueil qui prend aux tripes. Qui, une fois lu, laisse la place à la réflexion et à un questionnement.
