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Critique de lapetitefadette


En 1391 à Tolède, Elie Tobias découvre impuissant le massacre de sa communauté juive et la mort terrifiante de son épouse. Son fils Solal, bébé, y échappe par miracle. C'est la vie de Solal que nous narre l'auteur. La longévité du personnage permet de traverser un siècle douloureux de l'histoire des juifs d'Espagne, persécutés, parfois protégés par des souverains bienveillants, convertis de force mais aussi utilisés par le pouvoir qui a besoin de l'argent qu'ils sont les seuls à avoir le droit de prêter sur intérêts. Dans les judérias, la peur règne en permanence même pendant les période de répit. A la fin du XVème siècle, l'économie espagnole est au plus mal. Et, comme son oncle l'explique à Solal: lorsque les choses vont mal, c'est pratique d'en rejeter la responsabilité sur les juifs. Isabelle de Castille qui a plus ou moins usurpé le trône d'Espagne au dépend de son neveu, et son époux Ferdinand, veulent rétablir une Espagne unie et catholique. Avec le grand inquisiteur Torquemada, ils vont instaurer une persécution des plus terribles des hérétiques et donc des juifs considérés comme tels . Si Solal parvient à survivre à des années d'emprisonnement et de traque, plusieurs membres de sa famille, dont ses neveux, subissent un sort terrible. Par un saut dans le temps, l'auteur achève son récit à l'époque contemporaine en Israël.
J'ai pris plaisir à lire la première moitié de ce long roman historique même si L Histoire y est traitée avec un peu trop de flou à mon goût et malgré des erreurs de rédaction répétées. Mais, ensuite, le récit s'épuise, traine en longueur et surtout les fautes se multiplient rendant la lecture agaçante. Manifestement l'éditeur n'a pas fait son travail de correction avec le sérieux nécessaire. C'est dommage pour l'auteur. De même que j'ai eu le sentiment que la seconde moitié du livre avait été écrite rapidement et un peu comme dans un premier jet, comme si on avait pressé l'auteur d'en terminer l'écriture. Je ne suis ni auteure ni éditrice, mais avec un réflexe de professeure, j'ai presque envie de dire: "reprenez ce texte; il y a matière à faire quelque chose d'excellent mais retravailler le".
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