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Critique de Graloup


Andréa de Nerciat (1739-1800) est présenté par certains spécialistes de ce genre d'ouvrages, pour son époque, comme le plus grand romancier érotique de toute l'Europe "sachant exprimer le pire libertinage sans être vulgaire..."
La matinée libertine (1787) est un petit bijou...fort indiscret: la voluptueuse comtesse ne chôme pas au cours de la matinée. Au réveil, c'est sa jeune demoiselle de compagnie, Cécile, qu'elle va déniaiser en lui apprenant comment procurer, avec la bouche, un plaisir raffiné.
Cécile se retire et arrive l'abbé de Saint-Longin" un mauvais sujet ayant du jargon, une souplesse basse, un orgueil timide, mais de la fausseté, de la patience et de l'adresse."
La comtesse éprouve un certain mépris pour ce médiocre personnage. Elle lui refuse, bien sûr, l'entrée du temple convoité, mais accepte sans trop de réticence de lui tourner le dos.
"Il faut que je sois folle" conclut-elle.
La matinée n'est pas finie: la comtesse va ensuite partager des moments torrides avec "le chevalier" etc.
Nerciat termine en se moquant de cette frénésie de plaisirs que la comtesse voudrait faire partager à Cécile- sans succès-
Ce court récit (moins de cent pages) est suivi d'un autre texte érotique: "Vingt ans de la vie d'une jolie femme ou mémoires de Julia R." paru, sous le manteau, à Paris en 1830. Ce roman anonyme est loin de posséder les qualités littéraires de "La matinée..."
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