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Critique de Ana911
On dirait qu avec ce roman, Jo Nesbo a voulu s' essayer à autre chose qu' au genre policier…
Le roman oscille ici entre le thriller et la bluette sentimentale… et qu' est-ce que c est bavard et long !
La question que je me suis posée en lisant était la suivante : l ' auteur ne s' est- il pas lui-même ennuyé à mourir en écrivant ce roman ? … dialogues interminables, très convenus… scènes de groupes, de repas, d interrogatoires sans intérêt, toutes un peu trop répétitives…. Une action qui avance à tout petits pas…
Elle se situe, l action, dans la montagne norvégienne.. Et pourtant, malgré l évocation - qui se veut à haute portée symbolique - des moeurs de quelques oiseaux norvégiens du cru, ainsi que la répétition obsessionnelle de scènes de sorties de route, suivies de longues dégringolades de bagnoles et de personnages, en chute libre, le long des falaises norvégiennes escarpées…. Malgré cela, la nature n ' existe pas dans ce roman.
On sait qu il fait très froid, parfois. Un froid norvégien. On voit d ailleurs quelques- uns des personnages féminins aller prendre des bains d eau glacée dans les lacs norvégiens… et comme elles sont toutes très perverses et tordues, on sait qu ' il se pourrait bien que la glace norvégienne se referme atrocement sur l' une d elles, si l idée en venait à l autre… on tremble… un peu… pas trop. Parce que tout ce petit monde est finalement assez détestable, avec un, le héros, qui remporte la palme… Et c est fou comme, pour un psychopathe de base, la montagne se révèle pleine d atouts ; elle permet d' arranger facilement sans trop se fouler, de parfaits assassinats. Voilà un aspect assurément intéressant pour le lecteur qui songerait à se débarrasser de sa belle-mère…. Il peut alors prévoir un voyage en Norvège, qui lui donnera en plus l' occasion de découvrir enfin à quoi ressemble la nature norvégienne , cette dernière n' étant jamais dépeinte dans le roman, et le decor étant réduit à sa fonction purement utilitaire (escalader, chuter, rouler au milieu de, enfouir les cadavres, se baigner), ce qui à mon avis est tout à fait dommage pour un roman noir des grands espaces…
Mais on tourne quand même les pages… car un certain suspense est ménagé : on veut savoir qui, parmi tous ces malades mentaux qui habitent ce bled de montagne norvégien … qui, donc, a tué, et aussi lequel sera tué, et lequel tuera.
Et Jo Nesbo est tout de même fort puisqu il arrive à nous tenir en haleine malgré l ennui…
Mais à mon avis : non, ce roman n' est pas un grand Jo Nesbo.
Le roman oscille ici entre le thriller et la bluette sentimentale… et qu' est-ce que c est bavard et long !
La question que je me suis posée en lisant était la suivante : l ' auteur ne s' est- il pas lui-même ennuyé à mourir en écrivant ce roman ? … dialogues interminables, très convenus… scènes de groupes, de repas, d interrogatoires sans intérêt, toutes un peu trop répétitives…. Une action qui avance à tout petits pas…
Elle se situe, l action, dans la montagne norvégienne.. Et pourtant, malgré l évocation - qui se veut à haute portée symbolique - des moeurs de quelques oiseaux norvégiens du cru, ainsi que la répétition obsessionnelle de scènes de sorties de route, suivies de longues dégringolades de bagnoles et de personnages, en chute libre, le long des falaises norvégiennes escarpées…. Malgré cela, la nature n ' existe pas dans ce roman.
On sait qu il fait très froid, parfois. Un froid norvégien. On voit d ailleurs quelques- uns des personnages féminins aller prendre des bains d eau glacée dans les lacs norvégiens… et comme elles sont toutes très perverses et tordues, on sait qu ' il se pourrait bien que la glace norvégienne se referme atrocement sur l' une d elles, si l idée en venait à l autre… on tremble… un peu… pas trop. Parce que tout ce petit monde est finalement assez détestable, avec un, le héros, qui remporte la palme… Et c est fou comme, pour un psychopathe de base, la montagne se révèle pleine d atouts ; elle permet d' arranger facilement sans trop se fouler, de parfaits assassinats. Voilà un aspect assurément intéressant pour le lecteur qui songerait à se débarrasser de sa belle-mère…. Il peut alors prévoir un voyage en Norvège, qui lui donnera en plus l' occasion de découvrir enfin à quoi ressemble la nature norvégienne , cette dernière n' étant jamais dépeinte dans le roman, et le decor étant réduit à sa fonction purement utilitaire (escalader, chuter, rouler au milieu de, enfouir les cadavres, se baigner), ce qui à mon avis est tout à fait dommage pour un roman noir des grands espaces…
Mais on tourne quand même les pages… car un certain suspense est ménagé : on veut savoir qui, parmi tous ces malades mentaux qui habitent ce bled de montagne norvégien … qui, donc, a tué, et aussi lequel sera tué, et lequel tuera.
Et Jo Nesbo est tout de même fort puisqu il arrive à nous tenir en haleine malgré l ennui…
Mais à mon avis : non, ce roman n' est pas un grand Jo Nesbo.
