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Critique de JML38


JML38
26 novembre 2018
La narration est à la première personne. Erik annonce dès le début du récit qu'il va raconter ses souvenirs, l'histoire de ce qu'il appelle la catastrophe, survenue dans les années soixante en Suède. Il a 14 ans à l'époque. Sa mère souffrant d'un cancer étant hospitalisée, il vit avec son père. Les échanges sont en général brefs, se limitant souvent à des dictons, comme des remèdes contre toutes les difficultés de l'existence. Une de ces courtes phrases, «l'été sera rude», interpelle Erik qui y voit un mauvais présage.
Ce fameux été c'est celui que va passer Erik dans une maison de campagne au bord d'un lac en compagnie de son frère Henri, de huit ans son aîné, et d'Edmund un garçon de son âge.
C'est l'occasion pour les deux adolescents, au travers de cette liberté nouvelle, d'une sorte de parcours initiatique allant de découvertes en expériences existentielles, dont l'une et non des moindres, celle des premiers émois amoureux éveillés par la belle Eva, professeure surnommée Kim Novak.
Mais c'est également par elle que la catastrophe annoncée, qui sert de repère chronologique au narrateur, va se préciser.
Dans une seconde partie le récit prend une tournure plus policière après le meurtre de Berra, star de handball et violent fiancé de la belle, sonnant pour les deux adolescents la fin de ce qui restera pour eux «un été du tonnerre».
Un récit fascinant, subtil, drôle, plein d'émotion, de malice, de tendresse. Et une très belle histoire d'amour
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