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Critique de argali


Pour un corps céleste, l'aphélie représente le point de sa trajectoire le plus éloigné du soleil. C'est l'exergue de ce récit d'une touffeur oppressante.

La narratrice s'ennuie et se traine dans une vie qu'elle semble subir et non construire. Coupée du monde, elle s'autosabote sans chercher à s'engager dans sa relation ou son travail. Un ami d'enfance, Louis ; son compagnon du moment Julien ; son ex, violent et manipulateur B. sont les seules personnes qui peuplent sa vie ou ses pensées. Un soir, elle rencontre Mia dans un bar et c'est le coup de foudre. Elle espère alors qu'elle sera la clé qui la sortira de ce quotidien fait d'habitudes et d'ennui. Au même moment, la disparition d'Anaïs Savage, qu'elle semble reconnaitre va la fasciner et l'obséder.

Est-ce la canicule, la torpeur dans laquelle évoluent les personnages ou la vie plate d'une héroïne angoissée mais je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire. Elle m'a passablement ennuyée. Même Mia, sensuelle, troublante, ne m'a pas émue.

Je reconnais cependant des qualités littéraires certaines à ce texte. le rythme est vif, l'écriture maîtrisée - peut-être trop - l'atmosphère bien rendue… mais il ne se passe rien. Si ce ne sont les longues introspections de la narratrice et sa fâcheuse tendance à ramener tout à elle : son bar, son ami, son copain… Les personnages secondaires n'ont pas l'air d'avoir de vie propre, on ne sait pratiquement rien d'eux et donc on ne s'y attache pas. Pas plus qu'à la narratrice et à son mal être.

Je suis passée à côté de ce roman.
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