AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de mimipinson


Je ne garderai pas un souvenir mémorable de cette histoire.
Non pas parce qu'elle est mal écrite, bien au contraire ; l'écriture est alerte, rythmée, facile à ingérer. Ce livre se lit presque comme un rien.
Non pas que le livre soit mal construit : bien que la narration se fasse à plusieurs étages, sur plusieurs génération, sue plusieurs lieux, avec plusieurs personnages, je m'y suis assez vite bien retrouvée dans ce désordre finalement assez ordonné.
Non pas que l'histoire en elle-même me repousse : j'aime beaucoup ses histoires de famille, ces histoires sur plusieurs générations, ces lignées que l'on suit dans le temps et l'espace.

Ce que je n'ai pas aimé c'est justement cette culture qui m'est si étrangère, si inaccessible, à moi qui suis si cartésienne et qui ait tant besoin de rationalité, et de clarté. Les esprits, les marabouts, les croyances plus incroyables les unes que les autres me laissent définitivement sur le bas-côté de la route, et il m'est impossible de prendre le transport en marche… impossible. C'est un roman « africain », sans aucun doute…trop africain pour moi. J'ai moyennement apprécié la satire à peine voilée de « l'homme blanc » Est-ce une manière de pour l'auteur de régler un compte avec ce dernier ? L'Histoire est ce qu'elle est, on y peut rien, il faut faire avec, d'un coté comme de l'autre.
J'ai très peu apprécié, les passages situés en banlieue parisienne, au cours desquels l'auteur met en lumière la disposa africaine avec ses dérives présentées comme une fatalité. Tout cela m'échappe un peu. Je dirais que ces passages là n'ont pas un intérêt capital…

Je me permets de relever 2 coquilles sur le plan imprimerie : la présence double des pages105 et 106, et, une faute grammaticale importante page 303 « Enfin Mballa vint le chercher pour l'emmener à l'établissement pénitentiaire ou Kaira se trouvait en détention préventive. » il fallait, je suppose lire « où » A deux reprises, j'ai repéré ce genre de coquilles dans les parutions Kyklos (Le fleuve et le sablier, et vingt ans l'an quarante), mais je n'ai pas relevé…Cette fois, je le fais pour les prochaines éditions…



Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}