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Critique de Tiguidou
Dans cette autobiographie politique, Mme Normandeau remet les pendules à l'heure concernant la saga judiciaire qu'elle a vécue. Elle raconte point par point dans l'ordre chronologique tous les événements qui ont suivis son arrestation pour corruption en mars 2016. Force est d'admettre que ce compte rendu est très bien documenté et même si l'émotion transparaît tout au long de ce compte rendu elle reste très factuelle à propos des arguments qu'elle avance. Il ressort de ce livre que L'UPAC sous la direction de Robert Lafreniere à abusé de son pouvoir et que le DPCP s'est laisse entraîner dans cette galère par manque de colonne vertébrale.
L'UPAC sort de cette saga avec un oeil au beurre noire et ce ne sera pas le seul que cet organisme encaissera au cours du processus, on n'a qu'à penser à ses démêlés avec le député Guy Ouellette qui remportera lui aussi une victoire contre cet organisme policier. le grand perdant de ces affrontements est M. Lafreniere qui semble s'être servi de ces causes à des fins d'ambition personnelle. Son comportement me fait dire qu'en cette occasion la police faisait de la politique plutôt que de servir l'intérêt public.
Quant a Mme. Normandes elle a fait preuve d'une grande force de caractère et d'une détermination à toute épreuve. Bien sûr elle a à l'occasion un ton un peu revanchard mais cette saga qui s'est terminée par un retrait de toutes les accusations lui à fait un tort considérable et irréparable.
Quand on voit de quelle façon un corps policier peut s'acharner sur un ancien ministre et que l'appareil judiciaire se fait complice de cet acharnement, on se demande comment un simple citoyen pourrait se défendre dans de telles circonstances. À la lumière de ce compte rendu on ne peut que devenir un peu plus cynique devant le système judiciaire et on peut comprendre pourquoi beaucoup de femmes et d'hommes de valeur refusent de s'engager en politique.
L'UPAC sort de cette saga avec un oeil au beurre noire et ce ne sera pas le seul que cet organisme encaissera au cours du processus, on n'a qu'à penser à ses démêlés avec le député Guy Ouellette qui remportera lui aussi une victoire contre cet organisme policier. le grand perdant de ces affrontements est M. Lafreniere qui semble s'être servi de ces causes à des fins d'ambition personnelle. Son comportement me fait dire qu'en cette occasion la police faisait de la politique plutôt que de servir l'intérêt public.
Quant a Mme. Normandes elle a fait preuve d'une grande force de caractère et d'une détermination à toute épreuve. Bien sûr elle a à l'occasion un ton un peu revanchard mais cette saga qui s'est terminée par un retrait de toutes les accusations lui à fait un tort considérable et irréparable.
Quand on voit de quelle façon un corps policier peut s'acharner sur un ancien ministre et que l'appareil judiciaire se fait complice de cet acharnement, on se demande comment un simple citoyen pourrait se défendre dans de telles circonstances. À la lumière de ce compte rendu on ne peut que devenir un peu plus cynique devant le système judiciaire et on peut comprendre pourquoi beaucoup de femmes et d'hommes de valeur refusent de s'engager en politique.
