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Critique de girafe83500
Un témoignage autobiographique très sobre. Les faits sont relatés avec efficacité sans apitoiement malgré leur violence. le récit se découpe en trois temps la privation de la liberté, l'esclavage et la libération.
L'incompréhension et la souffrance du kidnapping sont très poignants. Solomon a une vie bien établie à New York, ville où il travaille, a une femme et trois enfants. Homme de couleur, il est loin d'imaginer qu'il puisse être enlevé dans le cadre d'une traite d'être humain. C'est pourtant ce qui va se produire. Il décrit à la perfection toute la crainte, l'incompréhension qu'il ressent à ce moment. Il essaie de démontrer à ces ravisseurs qu'il est un homme libre, en vain. Il comprendra à ce moment là qu'il est plus prudent pour sauver sa vie d'accepter le changement d'identité qu'il lui est exposé. Il va même jusqu'à subir sa vente avec tenue dans le but de pouvoir comploter pour retrouver sa liberté.
Sa première expérience en tant qu'esclave n'est pas physique. Son maître ne bat pas les esclaves qui sont considérés comme des hommes. Il sert avec obligeance son maître, pensant pouvoir retrouver sa liberté. Toutefois, il sera vendu. Cette fois-ci il va découvrir toute l'humiliation et la souffrance du système esclavagiste : brutalité des blancs, sa négation en tant qu'être humain à cause de sa couleur, les privations et la perversité de ses tortionnaires. Tout au cours des descriptions très précises du passage de cette vie, l'auteur reste sobre dans ses descriptions, ce qui rend le récit encore plus dur. Il n'essaie pas d'être sensible dans son récit mais précis. Il relate les faits et laisse de ce fait, le lecteur faire sa propre analyse concernant le fondement et les méthodes de l'esclavagisme humain.
Sa persévérance pour redevenir un homme libre arrivera enfin. Les maltraitances physiques et mentales ne l'ont pas empêchées de dénoncer judiciairement ses bourreaux. Un procès qui ne lui reconnaîtra pas le statut de victime. Ses bourreaux seront acquittés et seront restés libres. Ce procès servira uniquement à officialiser sa remise en liberté et la possibilité de retourner vivre avec sa famille. Famille qu'il devra redécouvrir après 12 ans d'absence et de maltraitance. L'auteur, encore une fois se contente de narrer et n'émet aucune opinion. Cette force entraîne inévitablement le respect du lecteur.
Un livre d'une violence et d'une injustice insoutenables. Une époque à ne pas oublier pour que de telles horreurs ne se reproduisent pas.
L'incompréhension et la souffrance du kidnapping sont très poignants. Solomon a une vie bien établie à New York, ville où il travaille, a une femme et trois enfants. Homme de couleur, il est loin d'imaginer qu'il puisse être enlevé dans le cadre d'une traite d'être humain. C'est pourtant ce qui va se produire. Il décrit à la perfection toute la crainte, l'incompréhension qu'il ressent à ce moment. Il essaie de démontrer à ces ravisseurs qu'il est un homme libre, en vain. Il comprendra à ce moment là qu'il est plus prudent pour sauver sa vie d'accepter le changement d'identité qu'il lui est exposé. Il va même jusqu'à subir sa vente avec tenue dans le but de pouvoir comploter pour retrouver sa liberté.
Sa première expérience en tant qu'esclave n'est pas physique. Son maître ne bat pas les esclaves qui sont considérés comme des hommes. Il sert avec obligeance son maître, pensant pouvoir retrouver sa liberté. Toutefois, il sera vendu. Cette fois-ci il va découvrir toute l'humiliation et la souffrance du système esclavagiste : brutalité des blancs, sa négation en tant qu'être humain à cause de sa couleur, les privations et la perversité de ses tortionnaires. Tout au cours des descriptions très précises du passage de cette vie, l'auteur reste sobre dans ses descriptions, ce qui rend le récit encore plus dur. Il n'essaie pas d'être sensible dans son récit mais précis. Il relate les faits et laisse de ce fait, le lecteur faire sa propre analyse concernant le fondement et les méthodes de l'esclavagisme humain.
Sa persévérance pour redevenir un homme libre arrivera enfin. Les maltraitances physiques et mentales ne l'ont pas empêchées de dénoncer judiciairement ses bourreaux. Un procès qui ne lui reconnaîtra pas le statut de victime. Ses bourreaux seront acquittés et seront restés libres. Ce procès servira uniquement à officialiser sa remise en liberté et la possibilité de retourner vivre avec sa famille. Famille qu'il devra redécouvrir après 12 ans d'absence et de maltraitance. L'auteur, encore une fois se contente de narrer et n'émet aucune opinion. Cette force entraîne inévitablement le respect du lecteur.
Un livre d'une violence et d'une injustice insoutenables. Une époque à ne pas oublier pour que de telles horreurs ne se reproduisent pas.
