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Critique de Profdoc16000
Spoilers.
Je trouvais que l'idée d'inverser en quelque sorte le mythe de Narcisse et d'exploiter le thème de la dépréciation de soi était très intéressante et originale. Je pensais que sous des atours fantasy, on aurait un récit poignant et vrai qui parlerait du regard qu'on se porte, des pensées noires qui nous assaillent, du rapport au corps et à l'apparence...
Eh bien, rien de tout ça, en fait. On a là un récit tout à fait classique qui peine à se démarquer de la masse d'autres romans de ce genre. L'univers aurait pu être plus original mais non, et souvent j'ai eu du mal à visualiser ce que l'auteur décrivait. L'intrigue n'est pas exploitée à fond (la soeur Théo qui s'est laissée aller à se dévaloriser au point de quitter ce monde), à la toute fin elle est retrouvée par les héros mais on n'en sait pas plus, ça n'apporte absolument rien, c'est vraiment très pauvre et décevant.
Les éléments étaient là pourtant, avec cette mère disparue qui se révèle connaître le monde de Narcyss, pourquoi ? est-elle dans ce monde et pourrait-elle revenir parmi les siens ? Mais la piste est laissée en plan, de même que la révélation de Penny qui avoue vivre dans une caravane. C'est très léger, rien n'est exploité et développé, bref une déception.
Tout est centré sur l'aventure des trois (puis quatre) amis qui doivent survivre, fuir, affronter des monstres... Si l'histoire peine à se mettre en place une bonne partie du roman (avant l'apparition du fantastique) pendant laquelle on a du mal à voir où les auteurs veulent en venir, la suite n'est qu'une succession précipitée de rebondissements tous plus invraisemblables les uns que les autres. Les 30 dernières pages notamment cumulent les épreuves sans prendre le temps, et la fin est bâclée.
Seuls les personnages comme Miko sont plutôt réussis, et l'écriture de Coline Bérard (qui prête sa plume aux idées de Loïc Nottet) est bien maîtrisée et belle.
Je trouvais que l'idée d'inverser en quelque sorte le mythe de Narcisse et d'exploiter le thème de la dépréciation de soi était très intéressante et originale. Je pensais que sous des atours fantasy, on aurait un récit poignant et vrai qui parlerait du regard qu'on se porte, des pensées noires qui nous assaillent, du rapport au corps et à l'apparence...
Eh bien, rien de tout ça, en fait. On a là un récit tout à fait classique qui peine à se démarquer de la masse d'autres romans de ce genre. L'univers aurait pu être plus original mais non, et souvent j'ai eu du mal à visualiser ce que l'auteur décrivait. L'intrigue n'est pas exploitée à fond (la soeur Théo qui s'est laissée aller à se dévaloriser au point de quitter ce monde), à la toute fin elle est retrouvée par les héros mais on n'en sait pas plus, ça n'apporte absolument rien, c'est vraiment très pauvre et décevant.
Les éléments étaient là pourtant, avec cette mère disparue qui se révèle connaître le monde de Narcyss, pourquoi ? est-elle dans ce monde et pourrait-elle revenir parmi les siens ? Mais la piste est laissée en plan, de même que la révélation de Penny qui avoue vivre dans une caravane. C'est très léger, rien n'est exploité et développé, bref une déception.
Tout est centré sur l'aventure des trois (puis quatre) amis qui doivent survivre, fuir, affronter des monstres... Si l'histoire peine à se mettre en place une bonne partie du roman (avant l'apparition du fantastique) pendant laquelle on a du mal à voir où les auteurs veulent en venir, la suite n'est qu'une succession précipitée de rebondissements tous plus invraisemblables les uns que les autres. Les 30 dernières pages notamment cumulent les épreuves sans prendre le temps, et la fin est bâclée.
Seuls les personnages comme Miko sont plutôt réussis, et l'écriture de Coline Bérard (qui prête sa plume aux idées de Loïc Nottet) est bien maîtrisée et belle.
