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Critique de givrelire


Ou comment un livre assez mal fait se révèle assez ... passionnant.

Mal fait car il ne fait guère d'état des lieux, d'effort de définition, de hiérarchisation, ... Il se contente de picorer avec une sur-représentation de la santé. Et il aborde largement le transhumanisme avant même d'avoir traité "complétement" son coeur de sujet.

Passionnant car il montre sur ce sujet combien il est difficile (impossible) de se faire un début d'opinion (sur un domaine que l'on ne connait pas) sans confronter les points de vue. Et les différences d'approches sont stupéfiantes.

A titre personnel j'en retire la conviction que ceux qui savent vraiment de quoi ils parlent (en l'occurrence ici ceux qui fabriquent) ne sont pas ceux qui posent les bonnes questions.
Pour illustrer : dans l'effort pour définir ce qu'il y a d'intelligent et comparer humains et machines , Stanley Durreleman distingue puissance statistique et facultés cognitives alors que Cathy O'Neil fait la distinction par l'utilisation de l'intelligence par l'homme dans un cas à dans l'autre cas l'utilisation contrainte inféodée à des intérêts (privés ..).

Ce livre est très accessible aux béotiens de mon genre.
J'ai été conforté dans mon intuition que l'intelligence artificielle confère de super-pouvoirs mais suis resté très frustré quand à la réflexion sur les contre-pouvoirs à instituer.
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