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Critique de Eric76
Ce gros livre de photographies est une ballade dans le monde épique et gracieux du yoga ancestral si éloigné de celui pratiqué dans nos grandes cités occidentales parce que plusieurs fois millénaire et empreint d'une profonde spiritualité.
Il fallait un photographe tel que Michael O'Neill dont la pratique assidue du yoga et de la méditation a sauvé son bras gauche de la paralysie (et je le crois quand il l'affirme), pour capter l'énergie qui irradie ces corps en train de s'épanouir dans leur « asana » ou leur méditation. Peut-être, à travers ces photographies, comprenons-nous mieux que le yoga n'est pas une réponse, mais une quête, un voyage spirituel ! Cet ouvrage en regroupe une bonne centaine, toutes plus pénétrantes et belles les unes que les autres. Vous y verrez notamment la sublime Elena Brower dans la posture de l'arbre, nue avec son ventre rond qu'elle tient délicatement de ses deux mains, telle la souveraine Terre-Mère ; ces enfants graciles aussi légers que des oiseaux en train de se livrer à d'élégantes acrobaties sur de grand poteaux en bois ; les regards pénétrants, aigus et déterminés des grands Maîtres, B.K.S. Iyengar et K. Pattabhi, qui ont transformé le yoga venu du fond des âges pour l'adapter à notre époque moderne, et l'extraordinaire cohue d'hommes enfiévrés, « allumés, électrisés, déchainés », qui se précipitent pour leur prière et leur purification dans le Gange sacré. Puis ce vieillard de 98 ans à la longue barbe de père Noël, aux yeux ronds et rieurs, au corps aussi sec et noueux que les racines d'un arbre en train de crevasser un mur devant lequel il se livre à d'improbables postures (du moins me concernant). Si Dieu me prête vie jusqu'à cet âge, comme j'aimerais lui ressembler !
Nul doute qu'à mes moments perdus je continuerai à feuilleter ce gros ouvrage, ne serait-ce que pour vérifier d'un rapide coup d'oeil si je me rapproche de mon vieillard préféré.
A l'année prochaine.
Eric
Il fallait un photographe tel que Michael O'Neill dont la pratique assidue du yoga et de la méditation a sauvé son bras gauche de la paralysie (et je le crois quand il l'affirme), pour capter l'énergie qui irradie ces corps en train de s'épanouir dans leur « asana » ou leur méditation. Peut-être, à travers ces photographies, comprenons-nous mieux que le yoga n'est pas une réponse, mais une quête, un voyage spirituel ! Cet ouvrage en regroupe une bonne centaine, toutes plus pénétrantes et belles les unes que les autres. Vous y verrez notamment la sublime Elena Brower dans la posture de l'arbre, nue avec son ventre rond qu'elle tient délicatement de ses deux mains, telle la souveraine Terre-Mère ; ces enfants graciles aussi légers que des oiseaux en train de se livrer à d'élégantes acrobaties sur de grand poteaux en bois ; les regards pénétrants, aigus et déterminés des grands Maîtres, B.K.S. Iyengar et K. Pattabhi, qui ont transformé le yoga venu du fond des âges pour l'adapter à notre époque moderne, et l'extraordinaire cohue d'hommes enfiévrés, « allumés, électrisés, déchainés », qui se précipitent pour leur prière et leur purification dans le Gange sacré. Puis ce vieillard de 98 ans à la longue barbe de père Noël, aux yeux ronds et rieurs, au corps aussi sec et noueux que les racines d'un arbre en train de crevasser un mur devant lequel il se livre à d'improbables postures (du moins me concernant). Si Dieu me prête vie jusqu'à cet âge, comme j'aimerais lui ressembler !
Nul doute qu'à mes moments perdus je continuerai à feuilleter ce gros ouvrage, ne serait-ce que pour vérifier d'un rapide coup d'oeil si je me rapproche de mon vieillard préféré.
A l'année prochaine.
Eric
