C'est lors d'un reportage sur la neuvième conférence mondiale contre les armes nucléaires que Kenzaburô Ôé croise ces hommes et ces femmes, agonisants, défigurés, rescapés de ce funeste 6 août, écartelés entre "devoir de mémoire et droit de se taire". Il ira à leur rencontre, mais à celle aussi des médecins qui luttent courageusement contre le "syndrome des atomisés". C'est à tous ces héros silencieux qu'il rend ici un hommage poignant et digne.
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