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Critique de Sachenka


Ce huitième tome est, à mon avis, un des meilleurs de la série Bakuman. On y trouve de tout (action, amitié, romance, déceptions, travail acharné, etc.), sauf peut-être de l'action. Quoique… Kô Aoki a la main qui vole rapidement… Mais allons à l'essnetiel : Moritaka Mashiro et Akito Takagi (surnommés Saiko et Shûjin) continuent à plancher sur leur nouvelle série de manga, espérant qu'elle connaisse du succès. C'est toujours plaisant de voir de jeunes gens (ils sont rendus à dix-huit ans, je crois) travailler fort pour décrocher leur rêve. Mais l'intrigue de ce tome se divise en plusieurs mini-intrigues qui, si elles ont des liens entre elles et le duo de lycéens, concernent toute un foule de personnages qui gravitent autour d'eux.

D'abord, Aiko Iwase refait surface. On se rappellera qu'elle était la petite amie potentielle de Shûjin mais qu'elle l'avait plaquée là parce qu'elle trouvait que son rêve de devenir mangaka manquait de sérieux. Elle s'est plutôt dirigée vers la littérature mais, en voyant le succès qu'il commence à obtenir, devient jalouse et espère le battre à son propre jeu… ou à son propre métier. Cette rencontre entre les deux est apprise par l'actuelle petite amie de Shûjin, Kaya Miyoshi, qui cherche le réconfort auprès de Miho Azuki, la « promise » de Saiko, et déblatère tellement qu'elle lâche un secret de ce dernier, mettant la jeune fille en colère. Bref, tout le monde a des problèmes de couple. C'était intéressant de voir l'histoire déborder un peu des coulisses de l'édition des manges.

Mais il faut y revenir, malgré tout. En fait, Aiko Iwase est entrée à nouveau en contact avec Shûjin grâce à Kô Aoki, cette scénariste de mangas qui cherchait de l'aide pour mieux dessiner. Insatisfaite, elle essaiera de renouer professionnellement avec Takurô Nakai (qui a beaucoup changé), puis Kazuya Hiramaru (en panne d'inspiration) puis finalement Shinta Fukuda. Entretemps, les responsables éditoriaux se débattent pour essayer de faire ressortir le meilleur de leurs mangakas. C'est ainsi que Akira Hattori a l'idée de faire travailler ensemble Aiko Iwase avec Eiji Niizuma, le jeune génie.

J'ai pris quelques raccourics mais, en gros, c'est un peu ça l'histoire. Comme je l'écrivais plus haut, je trouve particulièrement intéressant que toutes ces intrigues mineures se rejoignent, s'entremêlent pour ne former qu'une belle et grande intrigue. Tout est interdépendant. C'est là qu'on voit l'immense talent d'un auteur, peu importe qui se cache derrière le nom de plume de Tsugumi Ohba.

Ce tome est aussi une leçon pour les Saiko et Shûjin. D'abord, les démêlés des autres mangakas avec leurs responsables éditoriaux les amènent à comprendre que la production d'un manga ne dépend pas que de bons scénarios et de bons dessins. Il y a plus et une bonne collaboration à tous les niveaux, ça fait partie de la recette du succès. Ensuite, les déboires de Takurô Nakai, qui abandonne le métier, sont à donner des frissons. Il a atteint finalement la réussite qu'il recherchait mais il s'est pris trop au sérieux, s'est enflé la tête, s'est cru au-dessus de tout et a tout perdu. Dure leçon…

Enfin, jusqu'à maintenant, les différents mangakas du magazine se livraient une compétition amicale au sein du magazine Jump, en fait, ils se tenaient les coudes plus qu'autre chose et faisaient preuve de solidarité les uns envers les autres. Toutefois, l'arrivée de Aiko Iwase change complètement la donne. Elle est là pour vaincre Shûjin. Ça promet !
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