Globalement, j'ai été un petit peu déçu de ce quatrième tome. Je ne l'ai pas détesté, c'est impossible tant j'aime le concept du scénario et son duo de mankaga, mais j'en attendais plus. On a d'abord droit au combat entre Metropoliman, Mirai et Mukaidô. Celui-ci n'est pas si impressionnant que ça et est plutôt rapide. En revanche, il est magnifiquement bien dessiné par
Takeshi Obata. Les émotions de Mirai sont parfaitement bien retranscrites, on sent tout le désespoir qu'il ressent alors qu'il doit aller à l'encontre de ses principes. On le voit à ses yeux, à ses expressions que c'est très dur pour lui. C'est un énorme point fort d'avoir des dessins de cette qualité.
De plus, leur combat se fait en costume pour ne pas révéler leurs vraies identités. de ce fait, on dirait qu'on a affaire à un manga de type mecha (thème de science-fiction, mettant en scène des personnages utilisant ou incarnant des armures robotisées) et ça aussi c'est dessiné de la meilleur des façons.
C'est la deuxième moitié du manga qui m'a le plus laissé sur ma faim. J'ai l'impression que cette seconde moitié est plus transitoire qu'autre chose. On se focalise sur les sentiments de Saki envers Mirai. Elle était plutôt effacée jusqu'à présent, ce n'est que justice de voir
Tsugumi Ohba la mettre en avant. On a donc de longs dialogues et quelques flashback de leur enfance. Appréciable bien sûr mais après beaucoup d'action, c'est trop calme.
Ce quatrième tome de Platinum End est un poil en dessous des précédents mais l'histoire avait besoin d'une pause et les dessins sont toujours aussi grandioses.
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