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Critique de Alicej


Maria apprend le soir du réveillon que son mari Floki, la quitte pour son collègue, prénommé Floki lui aussi. Un homme donc.
Tout est une atmosphère est créée par le biais de l'immersion dans le froid polaire islandais, à l'image des sentiments et de la révélation qui se sont abattus sur sa vie.
Tout est signe, tout est symbolique. Rien n'est anodin et chaque mot résonne juste. La voisine naine conseillère conjugale, nègre pour un auteur de polars, qui s'invente une vie trouve autant sa place que l'époux qui a quitté le domicile.

Les jumeaux de Maria, une fille et un garçon sont les doubles miniatures de leurs parents : la fille étant le sosie de sa mère et le garçon à qui Maria fait couper les boucles blondes pour qu'il devienne plus masculin. Il y a aussi cet autre enfant qu'elle va chercher si loin afin de lui offrir une nouvelle vie, à l'image de celle qu'elle va se construire seule, avec ses trois enfants désormais, une fois que les pages du roman seront fermées.
Il y a aussi tous les indices comme des pistes qu'elle n'a pas voulu voir, elle pourtant femme parfaite, toutes ces fois où l'Homme a menti, a fui, des dizaines de fois, pour d'autres bras.

Pour Maria la rencontre avec la vérité se fait aussi par le biais de l'entrevue avec son père qu'elle découvre, de sa mère qu'elle apprend aussi à connaitre.

Lees personnages de ce roman sont tous des êtres en devenir.

J'ai vraiment aimé l'atmosphère créée par ces nuits sans jour où la pensée tourne en boucle et où ce que l'on pensait figé se détricote, où l'expression des sentiments est gelée par la froideur du climat ; Maria, sans cris, sans colère admet la décision de son époux. Maria, sa foi en la vie et ses sentiments inébranlables...

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