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Critique de CamKessler


Ce livre est une petite merveille. Au tout début, j'étais intrigué, je me disais que l'univers créé était original, dans le sens où l'on considère l'amour comme la pire des choses, une maladie mortelle, terrible. Elle tue. Point. Sauf que ce qu'ils ont oublié, c'est que si elle peut tuer, elle peut aussi sauver.

Au début de cette histoire, c'est vraiment très long, on met un peu tout en place, on répète des choses pour appuyer sur leurs forces, leurs importances. Malgré le côté un peu long, j'avoue que c'est un vrai délices de lire tout ça. C'est très descriptifs et pensifs, mais Lauren Olivier écrit comme une déese, sérieusement, elle a une écriture enivrante, tel du miel qui s'enroule dans notre bouche, les mots tournent dans notre tête. Des fois, elle écrit des phrases... tellement belles. Elle arrive à nous prendre dans l'histoire, ainsi, dans le passé de Lena, son histoire, dans se monde, elle transforme un petit détail insignifiant - un lacet de chaussure, usé, par exemple - en une choses merveilleuse et déchirante.

Tout d'abord, en plus de la situation déchirante de Lena, par son passé, l'auteure nous déchire avec les lois de son monde, son enfermement. C'est juste... la pire des injustices, ça nous fait sortir de nos gond, nous insurger, nous indigner. En effet, l'amour a été éradiquer, à partir de 18 ans, les ''vulnérables'' en sont guérit, il vivent dans le plus grand des bonheurs, sans douleurs, sans haines, sans amours, indiffèrent. Vous êtes apparié à un garçon, ou une fille, de votre statut, et voilà, on choisit combien d'enfant vous aurez, etc.. La population est tellement embrigadé, que l'amour est craint, si on aime, on est malade, le ''portocole'' cette guérison, est la seule solution, la meilleur, et on l'attend avec impatience. Nous lecteurs qui vivons dans ce monde, on cri. Quand on nous dit ''avant, l'amour tuait, c'est à cause de ça que les vols, les crimes, les accidents, l'alcool, la drogue, les suicides, tout ça, existait.'' En même temps ça s'appelle vivre, c'est ce qui fait que la vie à sens, qu'elle vaut la peine, c'est souffrir.

Mais Lena était embrigadée elle aussi... bien que le passé de sa mère, soit, fort tumultueux.. le protocole était ce qui lui était destiné, elle deviendrait heureuse et ne souffrirais plus jamais, point. J'aimais assez Lena, parce qu'elle est simple, au début elle est contre l'amour, comme la plupart des gens, mais, au fils du livre, elle évolue, bien qu'elle reste une héroïne, pour le moment... passive. Si l'action n'est pas présente-présente, il y a de nombreux passages apporte quand même de petites actions à l'histoire, elle n'est pas si terne, bien au contraire.

Tout le roman n'est que force, force de pensées, puis force... d'amour. Et oui, quand on ne connait pas l'amour, on ne peut pas le regretter, mais quand on l'a connu, le vraie, le puissant... C'est autre chose. On se battrai jusqu'à sang, pour. On mourrai, pour.

C'est ainsi que quand Lena le connais.... elle doit le cacher, car si les gens le savent, elle peut finir mal, très mal. Là, vous ne pouvez pas pleurer, pas parler à un garçon vulnérable, pas le toucher, s'embrasser est comme le pire des crimes, seuls les invulnérables le font,et encre, chastement. C'est profondément diffèrent de se qu'on connais, et c'est dur de s'imaginer à la place de Lena, j'ai essayé et c'est un dur sentiment de frustration qui m'a envahi...

Mais, malgré cela, dans ce livre, on apprend aussi autre chose, ou le réapprend : l'amour, l'amour et ses merveilles. L'amour qui rend les choses si belles, même si à la base elles ont été décrétés laides, l'amour qui vous fait voir le monde meilleur, qui vous fait perdre les pédale, si simple est-il, il est plus puissant que tout.

Delirium est un livre qui va trifouiller les tréfonds de votre âme, et vous fait vous poser des questions, brûlantes, qui ébranle vos fondements.

L'amour, la vie, pourrait se résumer à Alex, ce garçon des labos, aux cheveux aux couleurs des feuilles en automnes, aux yeux de miels, et aux chaussure avec les éternels lacets d'un bleu pétant. Alex est, comment dire, la tache orange vive dans ce monde aux couleurs ternes. Il est unique en lui même, unique dans ce que j'ai pu voir,et unique dans ce monde. Alex est la liberté, la nature, en lui même, et il nous fait tourbillonner, miroiter des merveilles, un amour, et l'espoir. Parce qu'en sa présence, c'est une autre Lena que l'on a... (oui, oui, j'ai un énorme coup de foudre pour le personnage d'Alex...)

C'est un petit bouquet de cruauté pas les nombreuses faces pas très très jolies, de ce monde, et d'amour, par tout ce qui contre les lois, tout ce qui est vrai face au mensonge.

C'est une historie terriblement belle.

Si on peut trouver donc le récit lent, malgré quelque grain de sel, ici et là , il reste d'une merveilleuse beauté en lui même, par contre... A 100 pages de la fin, gros boum ! là, le livre, je ne l'ai pas lâcher, vous pouvez me croire, impossible, il fallait que je sache... et durant ces 100 dernières pages, la frustration est à son comble, insoutenable, et les actions s'enchainent, et la fin est incertaine, impossible de savoir. On espère, on espère, tellement... Lauren Olivier est maitre dans cette art, croyez moi. Et la vrai fin, en gros la dernière page... Mon dieu, je crois je jamais m'en remettre (grosse envie de crier Alex, mais je me suis retenue) Bref, L'auteure nous quitte dans un bel éclat, terrible, qui a un effet radicale sur moi : je pense que je vais rêver du tome 2 jusqu'à ce que je puisse enfin le lire!

le + : Lauren Olivier a créé un monde, jusque dans les moindre recoins, et donc dans les moindres textes, en effets, les en-tête de chaque chapitre sont une citation , proverbes, extraits de la constitution, des fondements, de livres ''d'état'' Bref, tout y passe, et c'est vraiment toute la société qu'elle nous a monté avec un grand brio !
Lien : http://afallofbook.blogspot...
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