AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Jenndrix


Dans une ferme de Bretagne l'enfant imprévu de pousser un cri
silence le cri du cochon devient comestible
et la mentalité paysanne de devenir carré par modernité
cupidité disent les prés
les patates en poudre aux yeux de s' arrondir sous l'entreprise et la région de devenir un immense abattoir
les femmes de paysans ploient sous les disparités
à élever sans discuter
le nuage transperce le déni et un bébé d'apparaître dans un lit
on se marie dit le prêtre et la bienséance
en silence bête de somme
et si l'engagement en corps dès l'instant
la fille au troupeau inattendu n'échappe pas au conditionnement
le corps de ferme s'ancre tendre sous les bottes de paille
la religion irrite les souffles
conforme chuchotent les messes basses
la poésie à vivre d'autres vies
et ne surtout pas se plaindre du moins pire
avant
et les souillons invisibles de nourrir des rêves paraboles
labourez braves la dette inséminée toxique
les tentations d'annexions en bouffe saine
vain
A l'abattoir
et d'investir les tremblements de l'enfance spectatrice
l'enfant Tchernobyl crie que tu ne souffres pas d'hallucinations
mon oeil reflète
les nitrates du gasoil ou du pas de chance
et les mélanomes de nous absoudre ou dégénérer
les cheveux encore sur tête pour moi la choroïde
et les médias experts de tricher rassurer sans sauver les corps malades
peux-on ?
des larmes se goinfrent d'espoir
je plussoie
et la lumière de démanger les mots de déranger les morts
sans s'effondrer
en corps
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}