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Critique de Superlecteur


Quoi dire de la brûlerie d'Émile Ollivier? Nous nous retrouvons aux côtés de Jonas, avenue Côtes-des-Neiges, dans les cafés et restos d'un étroit quadrilatère "qui n'est pas plus grand que la paume d'une main", en compagnie des membres de l'officieux Ministère de la Parole, des migrants tout azimut qui vivent à leurs façons la fuite d'Haïti.
L'intrigue consiste à recomposer le passé de Virgile, ami de Jonas Lazard, puisque sa fille débarquée de nulle part réclame des explications sur la vie de son père qu'elle n'a pas connu.
L'intérêt de ce livre réside principalement dans le décor montréalais que l'on reconnaît bien, et la perception de la société québécoise par les yeux des "naufragés", qui échouent sur la terre d'accueil qu'est Montréal pour s'y établir définitivement.
Rythme lent, vocabulaire soutenu, sont à la fois les qualités et les défauts de ce titre. Pour ma part, j'ai passé un beau moment, bercé entre la beauté, l'indifférence, et l'ennui parfois. Somme toute, le dénouement justifie à lui seul la lecture de ce roman.
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