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Critique de Wyoming
De ce meeting d'auteurs pour l'obtention d'un prix littéraire, Pola Oloixarac a tiré un roman déjanté, avec certes quelques bonnes références littéraires, mais cela ne suffit pas pour une lecture sans lassitude.
Pourtant, l'héroïne, Mona, finit par devenir quelque peu attachante, même si elle est passablement égarée dans ses délires, à forte doses d'alcool et de Valium, de sexe souvent solitaire et d'images qu'elle fabrique de ses confrères écrivains, certains amants ponctuels qui ne lui apportent finalement qu'une aggravation de ses traumatismes.
On se demande bien sûr qui obtiendra le fameux prix littéraire que certains prétendants, tout aussi égarés que Mona, donnent l'impression de confondre avec le Nobel de littérature...
Il faut donc aller au bout d'une lecture rapide d'autant que le roman est court -- et cela suffit largement, car on aurait pu continuer quelques dizaines de pages de plus -- pour découvrir une fin étonnante, survenant aux dernières pages, moyennant quoi Pola Oloixarac peut conserver ses lecteurs les plus motivés jusqu'au bout.
Pourtant, l'héroïne, Mona, finit par devenir quelque peu attachante, même si elle est passablement égarée dans ses délires, à forte doses d'alcool et de Valium, de sexe souvent solitaire et d'images qu'elle fabrique de ses confrères écrivains, certains amants ponctuels qui ne lui apportent finalement qu'une aggravation de ses traumatismes.
On se demande bien sûr qui obtiendra le fameux prix littéraire que certains prétendants, tout aussi égarés que Mona, donnent l'impression de confondre avec le Nobel de littérature...
Il faut donc aller au bout d'une lecture rapide d'autant que le roman est court -- et cela suffit largement, car on aurait pu continuer quelques dizaines de pages de plus -- pour découvrir une fin étonnante, survenant aux dernières pages, moyennant quoi Pola Oloixarac peut conserver ses lecteurs les plus motivés jusqu'au bout.
