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Critique de gonewiththegreen


Quelle histoire ! Trente ans à faire la guerre alors que celle ci est achevée !
Envoyé sur l'île de Lubang fin 1944 alors que l'armée de l'empereur nippon prend l'eau, le lieutenant Hiro Onoda sera fidèle à ses principes, son pays et sa mission : Faire une guerre de guérilla tant que son hiérarchique supérieur ne l'arrêtera pas.
Et rien ne pourra l'arrêter : Ni la difficile vie qu'il subit au quotidien , ni les tracts qui tombent du ciel lui intimant de se rendre, la guerre étant finie, ni les messages , les photos de sa famille, les journaux vantant le regain économique du Japon dans les années soixante. rien.
Pour Onoda, tout ça n'est que grossière tentative pour nuire au Japon et à son armée alors que celle ci est sur le point de reconquérir les Philippines , en s'appuyant sur son travail de sape dans l'île de Lubang. Onoda voit toujours dans les preuves tangibles de la fin de la guerre un indice qui prouvent que le Yankee qui le fera tomber n'est pas encore né!.

L'histoire n'aurait pas été vraie , on aurait pu targuer l'écrivain d'usurpateur , une matrone bien dure faisant régner l'ordre et la terreur dans le foyer conjugal eut été un bien meilleur prétexte pour rester à Lubang que ceux avancés ici. Mais l'histoire est vraie...

Alors , on est obligé de se replonger dans les premières pages du livre , que j'aurais aimé plus fournies. Ici, on montre l'endoctrinement et l'on comprend que la hiérarchie dans l'armée japonaise est compliquée à appréhender en terme d'ordre. Forcément cela a eu un impact sur notre soldat et ses compagnons d' infortune.
Niveau écriture , pas de quoi se relever la nuit, on est sur un récit sans fioriture de la vie sur l'île , de la promiscuité avec les autochtones que l'on réquisitionne pour les besoins de la guerre :).

Un livre qui ne vaut que par son coté autobiographique . Mais quelle vie !
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