Le titre évoque déjà le voyage, celui que fait Adèle en particulier, cette longue remontée du fleuve rendue si fluide par la belle écriture de JP Orban. Mais ce roman, rétrospectivement, évoque pour moi surtout la quête que nous faisons tous, qui sommes-nous, où allons-nous ? le récit n'est pour autant jamais introspectif ni égocentrique. Les personnages, féminin ou masculins, agissent, se trompent, regardent, ressentent et nous sont rendus si proches par l'auteur.
Un bien beau roman, profondément humain.
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