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Critique de folivier


Seconde étape de l' "enquêteur-voyageur" Erik Orsenna.
A chaque fois l'application du même principe, se déjouer des idées reçues, des idéologies, des concepts, des "y-a qu'a" "faut qu'on", aller voir sur place, rendre compte de la complexité des situations, constater, comprendre, pointer les injustices, les inégalités, et mettre en avant les hommes et femmes de bonne volonté, les idées nouvelles, les tentatives de solutionner localement des problèmes devenus mondiaux.
Dans ce tome, Erik Orsenna aborde le problème de l'eau.
Sa trop grande abondance dans certains endroits de la terre (Bangladesh par exemple) et sa rareté ailleurs. L'eau source de vie, bien commun universel, mais nécessitant des moyens énormes industriels, économiques, politiques et financiers pour irriguer, canaliser, traiter l'eau, dépolluer, modifier nos comportements de consommation.
Une nouvelle fois, comme pour le tome 1 sur le coton, Erik Orsenna montre l'ambiguïté dans laquelle se trouve nos sociétés, et tout particulièrement l'égoïsme des sociétés occidentales et libérales où notre "bonne vie" dépend du malheur de centaines de millions d'autres êtres humains et de la destruction d'immense région du globe.
Il pointe également les conséquences de la raréfaction de l'eau et des luttes vitales pour la maîtrise et le contrôle des sources, des fleuves, qui en découlent de nombreux régions du monde. L'eau arme politique, diplomatique.
Le recueil, construit par très courts chapitres, semble n'être que la mise en forme littéraire des notes prises par l'auteur. il manque de mon point de vue comme d'ailleurs pour le tome 1 un fil conducteur, un propos clair. Certes, Erik Orsenna donne quelques lignes de conclusion assez générale, constatant sans vraiment se révolter, alertant, c'est déjà un premier mérite, s'en s'engager réellement.
Ouvrage intéressant, pédagogique, à nous d'en tirer les conclusions et d'agir...
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