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Critique de Gabylarvaire


Alice se réveille dans une pièce entièrement blanche avec une porte dont le numéro est 430. Son hôte, une sorte de serpent prénommé Ophis, lui apprend qu'elle est la 431ème invitée (on verra également que ce numéro est tatoué sur sa main) et qu'il attend le 666ème invité pour faire un grand banquet. Ophis lui annonce également que les convives peuvent réaliser tous les souhaits qu'ils désirent, s'ils demeurent dans leur chambre. Toutefois, Alice n'a pas du tout l'intention de rester. Elle veut retrouver le monde extérieur. Pour cela, l'hôte lui confirme qu'elle doit traverser toutes les pièces jusqu'à l'entrée 000 pour retourner à l'extérieur. Mais qu'elle prend le risque de pourrir avant d'y parvenir.
Sûre d'elle et très motivée, Alice passera les portes les unes après les autres pour rencontrer symboliquement les tares du monde extérieur : harcèlement, souffrance, peur de la vieillesse et de la laideur, désir de fuite des pressions du monde moderne (famille parfaite, travail glorieux, accomplissement personnel...), maladie, etc... Bref, la désertion de la vie. Son corps se transforme au fur et à mesure de sa quête.

Pourquoi Alice tient tant à retrouver le monde extérieur? Au fil du temps, la chambre 000 deviendra La Page 000 comme si Alice tournait en réalité les pages d'un livre pour revenir au début, au premier chapitre...

Graphiquement magnifique et très soignée, Bibliomania est une oeuvre exceptionnelle. L'édition est également très jolie ce qui rajoute au côté "mystérieux" de l'oeuvre.
Un Alice aux Pays des Merveilles revisité.

Cependant, je n'ai absolument pas compris ni la fin, ni le titre. Je pense que je n'ai intellectuellement pas le niveau. Je me suis sentie idiote. Donc si l'un de vous peut m'éclairer, je vous en remercie d'avance.
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