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Critique de Bouvy


Moi, le narrateur (il n'a pas de nom dans cette courte histoire) en rentrant chez lui, découvre une jeune fille allongée devant sa porte. Elle s'appelle Kusakabe et habite le même immeuble. Elle se réveille, sourit et avoue au narrateur qu'elle vient juste de se faire retourner. Ensuite, elle squatte e plus en plus souvent chez le narrateur. Elle s'offre à lui, lui demande de faire l'amour. Elle force le personnage principal à porter ses robes pendant l'amour et le domine, s'amuse à Éric lui, comme si elle voulait l'humilier. Elle lui avoue qu'elle l'aime mais qu'elle a envie de le détruire. Parfois, Kusakabe s'absente et quand elle revient, encore souillée de ses origines, elle lui raconte ses parties de jambes en l'air…

Ce petit manga, à l'histoire courte, a peine plus de vingt page, est un concentré d'émotion forte, troublant, déstabilisant. le trait est propre à l'auteur, j'aime beaucoup sa façon de croquer les personnages. Presque pas de paysages, l'auteur se concentre sur les personnages, leurs émotions. Attention, c'est érotique. Les dessins sont softs mais le langage est cru, soutenu. C'est percutant. La lecture est vite terminée mais elle est d'une forte intensité. Ce court manga est une véritable perle. J'ai adoré. Il vient, comme certains ouvrages en ces temps de confinement, être édité en numérique. Lu en format Kindle, avec une magnifique numérisation.
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